Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Rapport de la Commission de la santé et des services sociaux

Les partis jugent que le Québec a du retard à rattraper en matière de don d'organes

durée 09h00
6 novembre 2024
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Les partis politiques représentés à l'Assemblée nationale sont unanimes: le Québec peut faire mieux en matière de don d'organes.

Le rapport de la Commission de la santé et des services sociaux portant sur les moyens de faciliter le don d'organes ou de tissus a été déposé à l'Assemblée nationale le 22 octobre. Lors d'un point de presse transpartisan, mardi, les formations politiques ont salué le travail accompli dans le cadre des travaux parlementaires.

«C'est un sujet qui dépasse toute partisanerie, alors on a travaillé avec le même objectif en tête, c'est-à-dire de faciliter l'accès et d'améliorer la situation du don d'organes et de tissus au Québec», a déclaré l'adjointe parlementaire du ministre de la Santé, Catherine Blouin.

Les partis ont semblé d'accord pour dire que le Québec a déjà été à l'avant-garde du don d'organes, mais que depuis plusieurs décennies il est à la traîne.

«On n'est pas très bon au Québec en matière de don d'organes et c'est malheureux, a soutenu le porte-parole de Québec solidaire en matière de santé, Vincent Marissal. On peut faire beaucoup mieux et je pense qu'il y a des éléments dans ce qu'on propose pour faire beaucoup mieux.»

Selon M. Marissal, le système est l'enjeu principal de la piètre performance du Québec en ce qui a trait au don d'organes et de tissus. Il a affirmé que le système «tourne parfois le dos à des donneurs ou des receveurs».

Le porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, André Fortin, a exposé sensiblement le même enjeu. «Il faut se le dire: aujourd'hui, le Québec, dans la situation actuelle, n'est pas un chef de file en matière de don d'organes, loin de là. Il y a énormément d'améliorations qui peuvent être faites pour améliorer notre performance», a souligné le député libéral.

M. Fortin a fait valoir que les travaux parlementaires ont permis de mettre en lumière les différences majeures qui existent entre les établissements hospitaliers. «Si vous souhaitez donner vos organes et que vous décédez dans certains hôpitaux du Québec, malheureusement, ce ne sera pas possible parce que le processus de référencement, le processus d'identification de donneurs potentiels n'est pas à point», a-t-il affirmé.

Le porte-parole du Parti québécois en matière de santé, de services sociaux et de soins à domicile, Joël Arseneau, a parlé de l'époque où le Québec était un meneur en transplantation. Il a donné l'exemple de la première greffe cardiaque au pays, qui a été effectuée au Québec en 1968.

«On a continué évidemment à progresser, mais pour toutes sortes de raisons, on a été dépassé par d'autres nations, d'autres juridictions. Aujourd'hui, il n'est pas trop tôt pour axer notre travail sur une réorganisation de l'ensemble de l'écosystème», a-t-il mentionné.

Les partis de l'opposition s'attendent à ce que les recommandations du rapport de la Commission fassent partie d'un éventuel projet de loi qu'ils espèrent voir aboutir d'ici la fin du présent mandat.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Katrine Desautels, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

Les pharmaciens propriétaires vont aussi contester des dispositions de la loi 2

Après les médecins spécialistes et les étudiants en médecine, voilà que les pharmaciens propriétaires annoncent à leur tour leur intention de contester devant les tribunaux des dispositions de la loi 2. Selon l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), cette loi comprend des articles qui «bouleversent de manière permanente la ...

Publié hier à 15h00

Un immigrant sur cinq quitte le Canada dans les 25 années suivant son arrivée

Un nouveau rapport indique qu'un nouvel immigrant sur cinq quitte le Canada dans les 25 ans suivant son arrivée, et que la plupart de ceux qui partent le font au cours des cinq premières années suivant leur arrivée. Le rapport annuel «Leaky Bucket» (le seau percé) de l'Institut pour la citoyenneté canadienne indique que les titulaires d'un ...

Publié hier à 10h27

Le CRTC va rendre sa décision sur la nouvelle définition du contenu canadien

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) doit rendre publique mardi sa décision concernant une nouvelle définition du contenu canadien. Cette définition modernisée s’appliquera à la télévision et aux services de diffusion en continu. La décision du CRTC fait suite à une audience publique de deux semaines ...