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COVID-19

Le sous-variant XBB.1.5 qui domine aux États-Unis demeure marginal au Québec

durée 15h15
5 janvier 2023
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne

Depuis environ une semaine, les autorités sanitaires américaines affirment que le sous-variant d'Omicron XBB.1.5 a pris le dessus à titre de souche dominante dans la transmission de la COVID-19 aux États-Unis. Pourtant, on ne compte encore qu'une poignée de ces cas répertoriés au Québec.

Il n'y a toujours aucune trace du sous-variant XBB.1.5 dans les données en ligne de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et il faudra encore patienter quelques semaines avant d'observer sa progression.

D'après les informations transmises par la directrice médicale du Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), la Dre Judith Fafard, sept cas de XBB.1.5 ont été recensés à travers le séquençage d'échantillons au cours du mois de décembre.

Parmi ceux-ci, cinq cas seraient liés à la circulation du virus dans la communauté et deux autres proviendraient de voyageurs.

Selon la Dre Fafard, le sous-variant XBB.1.5 représentait environ 0,5 % de tous les cas d'infection au SRAS CoV-2 au cours de la semaine de Noël au Québec. On dit «environ» puisque les données statistiques sous le seuil de 2,5 % sont considérées comme n'étant pas assez fiables pour être publiées par l'INSPQ. 

De plus, seuls les variants dont la prévalence atteint au moins 1 % sont affichés dans le tableau disponible sur le site web de l'INSPQ. Ainsi, on ne devrait toujours pas voir poindre le fameux XBB.1.5 lors de la prochaine mise à jour des données la semaine prochaine.

La microbiologiste-infectiologue estime que le Québec a possiblement quelques semaines devant lui avant de voir le XBB.1.5 remplacer la souche dominante actuelle, soit le BQ.1.1. 

D'après ce qu'on a pu observer jusqu'ici chez le sous-variant XBB.1.5, il s'agit d'une mutation du virus plus contagieuse parce qu'elle semble contourner plus facilement l'immunité chez ses hôtes et parce qu'elle s'accroche mieux aux récepteurs cellulaires. 

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Ugo Giguère, La Presse Canadienne

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