Journée québécoise des allergies alimentaires
Allergies Québec diffusera une programmation interactive de sensibilisation
Afin de souligner son soutien aux personnes allergiques, à leur famille, ainsi qu’à leur entourage, Allergies Québec diffusera, le 21 mars prochain, sur son site Internet, une programmation interactive, présentant une série de balados, de webinaires, de capsules informatives, ainsi qu'un concours et bien plus.
En effet, le 21 mars prochain, se tiendra la Journée québécoise des allergies alimentaires, décrétée en 2000 par le ministère de la Santé et des Services sociaux afin de sensibiliser la population du Québec à l’importance du phénomène, touchant 300 000 personnes au Québec.
Allergies Québec souhaite réitérer son soutien à la communauté allergique de la province. Le partage de connaissances, la prise en charge des allergies alimentaires et la compréhension des gestes à poser en cas d’urgence font une différence, dans une situation où chaque minute compte.
En effet, on rapporte que jusqu’à 75 % des personnes allergiques aux arachides ont été exposées accidentellement à cet allergène.
Au Canada, les arachides, le blé, le lait, la moutarde, les noix, les œufs, les poissons et fruits de mer, le sésame et le soja ont été définis comme les allergènes prioritaires, car ils sont responsables de la majorité des réactions allergiques sévères.
Plus de 160 aliments allergènes ont été recensés au Canada. Aussi, beaucoup d’enfants sont touchés et il n'existe aucun réglementation en milieu scolaire.
Les allergies alimentaires représentent une condition de santé en forte croissance au Québec et affecte deux fois plus d’enfants que d’adultes, soit environ 8 % des moins de 18 ans de la province.
De plus, une augmentation de 18 % est rapportée chez ce segment de la population au cours des dix dernières années. Les adultes allergiques, quant à eux, représentent environ 4% de la population du territoire
Cette situation est d’autant plus inquiétante, dans le contexte où le Québec est la seule province canadienne ne possédant pas de réglementation ou de législation permettant d’uniformiser les pratiques liées à la prise en charge de l’anaphylaxie en milieu scolaire.
C’est donc dire qu’il n’existe aucune loi exigeant que les centres de services scolaires établissent et maintiennent une politique sur l'anaphylaxie pour encadrer les élèves ayant des allergies graves, comme c’est le cas dans les autres provinces du Canada.
En effet, bien que les enseignantes et enseignants reçoivent des formations, tout comme le personnel évoluant en milieu de garde, il revient souvent aux familles d'assurer une prise en charge adéquate.
« Les personnes vivant avec des allergies alimentaires, ainsi que leur entourage, doivent exercer une vigilance de tout instant, qui débute dès la planification des sorties et des repas », affirme Dominique Seigneur, directrice des communications d’Allergies Québec.
« Comme cette condition de santé peut entraîner des conséquences graves lors d’une réaction, il est important d’en parler, d’informer et de sensibiliser la population », ajoute-t-elle.
Rappelons que fondée en 1990, Allergies Québec a pour mission la promotion de la sécurité et l’amélioration de la qualité de vie de ceux et celles qui doivent composer avec des allergies alimentaires. L’association met notamment en place des programmes d’information, de soutien, d’éducation, de formation et de sensibilisation.
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