Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Opinion

Lettre ouverte: Le traitement des toxicomanies : la réalité du financement

durée 08h00
29 octobre 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Monsieur le Ministre Lionel Carmant, annonce 280 millions en itinérance dont 40 millions dédiés à la dépendance. Excitation avec un mélange de questionnement, est-ce possible qu’on nous considère à notre juste valeur ? Les ressources d’hébergement en dépendance n’arrivent pas à y croire.

Depuis 2016 qu’ils revendiquent leurs besoins criants. Le 27 octobre, la nouvelle est sortie : fièrement, le ministre vous donne un GROS 4 millions de dollars derrière son web Cam! 4 millions sur les 40 millions ? 4 millions pour ceux qui sont au front ? Qui traitent les doubles problématiques : toxicomanie et santé mentale, toxicomanie et itinérance, toxicomanie et judiciarisation, en passant par la violence, la sexualité, la parentalité, la réinsertion sociale... et surtout 4 millions pour près d’une centaine d’organismes.

Depuis 2015, l’enveloppe du programme compte 6 millions. C’est vrai que d’y ajouter 4 millions c’est 67% d’augmentation, mais nous n’y arriverons pas, c’est plus du double qu’il manque dans cette enveloppe M.Carmant. Les 36 millions restant ira aux CISSS et CIUSSS, mais qui détient l’offre de service, 365 jours, 7/7, 24/24 ? Beau temps, mauvais temps !

Nous, les RHD. Avec respect, les centres de prévention des toxicomanies, les ressources pour femmes victimes de violence, les ressources pour hommes ont reçu des sommes considérables. Plusieurs secteurs sociaux se sont vu attribuer des augmentations budgétaires de 20-30%. Les centres jeunesse et autres services publics engagent la même catégorie d’employés que nous. Nous ne pouvons rivaliser avec eux.

Nos salaires ne suivent plus. Oui, le communautaire c’est une mission, un choix, mais plus personne ne veut travailler de nuit à 15$/heure ou faire des suivis auprès des gens en détresse à 17$/heure. Et ce, avec des diplômes reconnus.

De plus, avec la pénurie de main-d’œuvre, plusieurs secteurs ont élargi leurs possibilités de choix de diplômes d’embauche. Nous sommes donc plusieurs employeurs à chercher dans le même éventail de diplômés.

Nous demandons depuis plus de 2 ans d’élargir les diplômes reconnus (technique policière, certificat en travail social, pour ne nommer que ceux-ci). Le projet est sur la table pour mars 2023.

Le bateau coule, M. Carmant! Durant les dernières années, nous avons sollicité plusieurs rencontres avec vous. Vous nous retournez vers les fonctionnaires responsables du dossier, car nous siégeons avec eux à un comité consultatif.

En moyenne deux rencontre par année où l’on vit le jour de la marmotte. Si le traitement des dépendances est aussi important et indispensable à votre système de santé que vous le dites si haut et fort dans les médias, quand allez-vous assurer un financement respectif et équitable à sa juste valeur ?

-La coalition des organismes communautaires en dépendance

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 3 novembre 2025

76 % des Québécois seraient pour la contraception gratuite

La grande majorité des Québécois (76 %) souhaiterait avoir un accès gratuit à la contraception, selon un sondage Léger commandé par Québec solidaire (QS) et rendu public lundi. En entrevue, la co-porte-parole de QS, Ruba Ghazal, exhorte le gouvernement Legault d'adopter cette mesure, lui qui répète constamment vouloir soulager le «portefeuille» ...

Publié le 31 octobre 2025

Les Canadiens soutiennent le principe des demandes anticipées d’aide médicale à mourir

Un nouveau rapport de Santé Canada indique que les personnes sondées au sujet de l’aide médicale à mourir (AMM) sont «généralement» favorables à ce que les patients qui perdront leur capacité de discernement puissent donner leur consentement anticipé. Actuellement, l’aide médicale à mourir est légale pour les personnes atteintes d’une maladie ...

Publié le 31 octobre 2025

L'abolition du changement d'heure pourrait sauver des vies, dit une étude

L'abolition du changement d'heure au printemps et l'adoption permanente de l'heure normale à laquelle nous revenons en fin de semaine pourraient sauver des vies, notamment en évitant des centaines de milliers de cas d'obésité et d'accidents vasculaires cérébraux seulement aux États-Unis, ont calculé des chercheurs américains. Plus précisément, ...