Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Briseurs de grève interdits

Unifor obitent gain de cause dans le lock-out à la cimenterie Ash Grove   

durée 09h00
2 août 2021
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
Benjamin Richer
email
Par Benjamin Richer, Journaliste

Dans une décision rendue vendredi en fin de journée, le Tribunal administratif du travail a accordé l'ordonnance provisoire demandée par le syndicat d’Unifor afin d'empêcher l'employeur Ash Grove de recourir aux services de briseurs de grève.

« C'est une décision importante pour nous. Le tribunal a reconnu une apparence de droit sur le fait que huit travailleurs effectuaient des tâches illégalement en contravention aux dispositions anti-briseurs de grève. Après avoir décrété un lock-out illégal, voilà que AshGrove semble encore une fois contrevenir aux lois en ayant recours à des briseurs de grève. Nous dénonçons ce manque de respect de nos lois », explique Renaud Gagné, directeur québécois d'Unifor.

Rappelons qu'un rapport d'un inspecteur du ministère du Travail, de l'Emploi et de la sécurité sociale du gouvernement québécois avait constaté la semaine dernière que dix employés de la cimenterie Ash Grove effectuaient potentiellement du travail réservé aux membres de l'accréditation syndicale sans y être autorisés.

En temps normal, seul le personnel-cadre engagé avant le déclenchement d'un conflit est autorisé à effectuer le travail des salariés en grève ou en lock-out.

Les auditions au Tribunal administratif du travail, pour entendre la cause sur le fond du dossier, sont prévues entre le 30 août et le 4 septembre prochains.

Rappel du conflit

Les membres de la section locale 177 d'Unifor sont en lock-out illégal depuis le 22 mai dernier et légalement depuis le 3 juin. Bien que des pourparlers se poursuivent avec l'employeur, le conflit perdure et de nombreux points sont toujours en litige.

La cimenterie tente de favoriser la sous-traitance, alors des dizaines d’employés perdront leur emploi en raison de la fermeture de deux fours sur quatre.

À la mi-juillet, un grand rassemblement de solidarité a réuni une centaine de personnes sur la ligne de piquetage du conflit face à l'usine. En plus des lock-outés, près d'une cinquantaine venaient d'autres sections locales du syndical en appui aux membres en conflit. Ils auront entre autres fourni une aide financière à ces derniers.

Les députés de la circonscription Gabriel Ste-Marie du Bloc québécois et Véronique Hivon du Parti Québécois sont aussi venus témoigner leur soutien en appelant l'employeur à mettre de côté ses nombreuses demandes de concessions.

La section locale représente près de 150 membres de la production et des bureaux à la cimenterie.

Source: Syndicat Unifor Québec.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Les urgences débordent et Santé Québec s'attend à une hausse de l'achalandage

Les urgences débordent de nouveau, mais certaines régions s'en tirent mieux que d'autres. Lundi matin, le taux d'occupation sur civière pour l'ensemble de la province s'élevait à 128 % et Santé Québec s'attend à une augmentation dans les prochains jours, entre autres en raison du pic de l'influenza qui est sur le point d'être atteint. Parmi les ...

Publié hier à 15h00

Des affaires classées résolues grâce aux progrès de l'analyse de l'ADN

Pendant des décennies, le meurtre de Marie-Chantale Desjardins, 10 ans, à Rosemère, a hanté les enquêteurs et sa famille. Son corps, portant des traces de violence, a été retrouvé en 1994, son vélo appuyé contre un arbre, quatre jours après son retour de chez une amie. L'affaire s'est conclue cette année par la condamnation de Réal Courtemanche ...

Publié hier à 9h00

Une tempête hivernale et de la pluie verglaçante pour clôturer l'année

Un important cocktail météorologique, mêlant pluies verglaçantes et rafales de vent, va toucher le Québec dans la nuit de dimanche à lundi. Environnement et Changement climatique Canada a lancé une alerte orange de pluie verglaçante dans le sud du Québec et le secteur de l'Abitibi connaîtra quant à lui une importante tempête hivernale. Selon le ...