Réaction de la Fédération de l'Union des producteurs agricoles de Lanaudière
Défendre le territoire agricole pour la sécurité alimentaire des Québécois
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Par Salle des nouvelles
En réaction aux articles parus dans La Presse du 19 octobre, « MRC de Montcalm dans Lanaudière - Dézonage autorisé malgré l’avis de trois ministères » et du 20 octobre « Dézonage agricole dans Lanaudière - Pactole à portée de main pour des propriétaires de terres agricoles », la Fédération de l’Union des producteurs agricoles de Lanaudière a tenu à exprimer sa position au regard de la nécessité de protéger le territoire agricole.
Les articles mettent en lumière le processus préoccupant ayant eu cours et résultant en l’entrée en vigueur du Règlement numéro 501-2019 de la MRC Montcalm, modifiant le Schéma d’aménagement et de développement de cette MRC.
En janvier dernier, la fédération demandé des explications à ce sujet dans une lettre étayée adressée à la ministre des Affaires municipales et de l'Habitation, laquelle lettre est demeurée sans réponse.
« Nous nous expliquons mal comment l’entrée en vigueur du schéma révisé de la MRC Montcalm a pu être jugée conforme aux orientations gouvernementales, tout comme nous nous expliquons mal l’insistance de la MRC à vouloir dézoner des terres agricoles de si bonne qualité, notamment à Saint-Roch-de-L’Achigan, pour ne citer que celles-ci », a expliqué la fédération par voie de communiqué.
« Nous continuerons de défendre bec et ongles le territoire agricole »
Cependant, cette dernière estime qu'il y a au Québec des outils formidables qui protègent les terres agricoles.
« Au bout du compte, c’est la Commission de protection du territoire agricole du Québec qui devra se prononcer. Que la Ministre ou la MRC Montcalm change la ligne de place sur un plan, ça ne devrait pas changer l’appréciation que la Commission fera de ces dossiers. Quant à nous, nous continuerons de défendre bec et ongles le territoire agricole », précise Marcel Papin, président de l’UPA de Lanaudière.
Le territoire agricole est une ressource précieuse, limitée et non renouvelable. À peine 2 % du territoire québécois est cultivable. « Quand on recule la loupe, on se rend vite compte à quel point la bande de terre propice à l’agriculture au Québec est étroite », commente Marcel Papin.
Le Québec doit avoir une vision claire, réfléchie et sans équivoque de l’aménagement du territoire et de l’importance de préserver les terres agricoles afin de garantir au maximum l’autonomie alimentaire des Québécois.
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