Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Sécurité

Animaux sauvage: la Ville de Joliette rappelle de ne pas les nourrir

durée 06h00
21 août 2020
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

De bonnes intentions peuvent motiver à nourrir un animal sauvage aperçu près de la maison ou dans un espace vert. Or, pour sa sécurité et la vôtre, il est important de s'en abstenir.

En plus de diminuer son autonomie et favoriser sa dépendance à l’humain, le rendant fragile face à sa survie et passif quant à la quête de nourriture en milieu naturel, nourrir un animal peut causer du tort à sa santé. Les aliments consommés par l’humain comportent peu de valeurs nutritives pour les animaux et ne sont pas adaptés à leur diète; ils peuvent donc engendrer de sérieux problèmes d’embonpoint et nuire à leurs activités, notamment.

Éloigner les maladies

Certains animaux sauvages peuvent être porteurs de maladies infectieuses comme la rage, susceptible d’être transmise à l’humain par une morsure ou un contact avec leur salive. Rappelons qu’un animal malade n’est pas toujours agressif et qu’il devient ainsi complexe de le distinguer d’un animal en parfaite santé. Malade ou pas, une réaction inattendue étant toujours possible, il est important de demeurer prudent et de garder une saine distance en tout temps.

Sans surprise, nourrir un animal sauvage peut en attirer d’autres, en grand nombre, là où a été découverte la source artificielle de nourriture. Le mouvement de population des forêts vers les quartiers résidentiels ou les parcs, par exemple, n’est pas sans conséquence sur le milieu et ses résidents. Par la diminution de leur peur naturelle des humains et l’augmentation de la taille des portées (surpopulation), les animaux sauvages peuvent rapidement devenir une nuisance (biens endommagés) et un danger (hausse du risque de collision avec un véhicule, transmission de maladie, etc.).

Pour le bien-être animal, il est important de toujours respecter une certaine distance avec la faune sauvage et d’éviter les comportements susceptibles de leur causer du tort.

Effaroucher un animal sauvage

Un animal sauvage de la petite faune (moufette, raton laveur, porc-épic, rat musqué, etc.) a élu domicile sous votre balcon? Le Carrefour canin de Lanaudière au 450 752-2646 est disponible. De plus, différentes façons de l'effaroucher existent.

Pour signaler la présence d'un plus gros animal sauvage dans votre secteur, communiquez avec le bureau local du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs au 450 752-6860 ou logez un appel à la centrale SOS Braconnage au 1 800 463-2191.

À noter qu'en vertu de l'article 67 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, une personne ou celle qui lui prête main-forte ne peut tuer ou capturer un animal qui l'attaque ou qui cause du dommage à ses biens ou à ceux dont elle a la garde ou est chargée de l'entretien lorsqu'elle peut effaroucher cet animal ou l'empêcher de causer des dégâts.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 19 décembre 2025

Port du masque obligatoire dans les installations du CISSS de Lanaudière

Considérant la situation épidémiologique au Québec et dans la région de Lanaudière, l’augmentation de la transmission des virus et l’arrivée de la saison grippale, le Centre intégré de santé de services sociaux (CISSS) de Lanaudière réintroduit le port du masque systématique, avec ou sans présence de symptômes, dans ses installations ...

Publié le 18 décembre 2025

Six cas de rougeole dans les Laurentides, Laval et Lanaudière

En date du 16 décembre, les instances en santé avaient comptabilisé un total de six cas de rougeole qui se trouvent dans les régions des Laurentides, de Laval et de Lanaudière. On explique que ces personnes ne sont pas adéquatement vaccinées ou qui n'ont pas déjà fait la maladie.  Avec la recrudescence des cas à travers le pays, et maintenant au ...

Publié le 17 décembre 2025

Les Canadiens font toujours confiance aux vaccins, mais cette confiance a diminué

Environ les trois quarts des adultes canadiens font toujours confiance aux vaccins, selon un nouveau sondage, mais cette confiance s'est quelque peu effritée au cours des cinq dernières années. Lors du coup de sonde de la division de Léger consacrée à la recherche dans le domaine de la santé, 74 % des personnes interrogées se sont dites «très ...