Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Un premier sommet sur le mycotourisme au Québec

durée 12h00
3 mars 2019
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Plus de 100 participants de 68 organisations du Québec se sont donné rendez-vous pour discuter du tourisme en lien avec les champignons sauvages et de culture lors du tout premier sommet sur le mycotourisme au Québec. L’attrait de l’événement et son importance a permis de réunir des représentants de tous les coins de la province. Du Nord-du-Québec, passant par le Témiscamingue, les Laurentides et Lanaudière, réunissant la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent, le Saguenay Lac-Saint-Jean et la Capitale nationale et regroupant la Montérégie, Montréal et l’Estrie, tous se sont déplacés en Mauricie à l’Atrium de l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Trois thématiques principales accompagnées de courtes conférences, mettant la table pour les ateliers de discussion, ont garni la journée. Les trois thématiques abordées ont été le mycotourisme au Québec et à l’étranger, la sécurité du public et la structuration à l’échelle provinciale. Les ateliers découlant de ces thématiques ont permis de discuter de développement intégré au sein des régions, de la collaboration entre régions dans le développement de forfaits touristiques, de la qualification des prestataires de services, d’accès au territoire, de marketing, de labélisation, des profils de clientèle et d’autres enjeux nationaux.

Parmi les conférenciers, Louis Lefebvre d’Adapterre s’est attaqué à la définition du mycotourisme « Le mycotourisme se définit comme un tourisme d’expérience qui met en valeur les champignons sauvages et de culture. Inspiré des courants de l'écotourisme, du récréotourisme et de l'agrotourisme, il réunit un ensemble de services spécialisés, comme des ateliers d’initiation à la cueillette ou des ateliers culinaires, et de services connexes, comme la restauration et l’hébergement. Il peut s’agir d’une expérience réalisée par le consommateur lui-même, ou via une offre de services spécialisés ».

Pour sa part, Patrick Lupien coordonnateur de la Filière mycologique de la Mauricie croit que « Le sommet marquera un grand pas dans le rayonnement futur du mycotourisme et permettra d’alimenter la notoriété de ce tourisme d’expérience en croissance exponentielle présentement ». Pascale Dumond-Bédard, directrice de Tourisme Kamouraska renchérie « Avec ce premier sommet, nous désirons paver la voie à une nouvelle expérience touristique pour les amateurs de champignons sauvages, en plus de contribuer à des retombées économiques bénéfiques pour nos entreprises touristiques et pour chacune de nos régions»

Les organisateurs, la Filière mycologique de la Mauricie, Adapterre, Bioterra, l’Association pour la commercialisation des produits forestiers non ligneux (ACPFNL), l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et Tourisme Kamouraska sont ravis de l’engouement qu’a créé cette initiative de réunir les acteurs du mycotourisme de la province pour en structurer l’avenir.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

Selon une étude, la crise du logement coûte 2 milliards $ par année en coûts de santé

La crise du logement coûte, au bas mot, quelque 2 milliards $ annuellement au système de santé du Québec, selon les calculs de l’Observatoire québécois des inégalités. C’est là la grande conclusion du deuxième volet d’une vaste étude économique de l’Observatoire intitulé «Les coûts en santé du manque de logements adéquats». En septembre dernier, ...

Publié hier à 12h00

Santé Canada approuve un médicament contre la dépression post-partum

Santé Canada a approuvé le premier médicament conçu pour traiter la dépression post-partum. La zuranolone, commercialisée sous le nom de Zurzuvae, se présente sous forme de comprimé à prendre une fois par jour pendant 14 jours et peut commencer à soulager les symptômes dépressifs en seulement trois jours. Fabriqué par Biogen, ce médicament est ...

Publié hier à 9h00

Prévention du suicide: gare aux outils numériques et à l'IA

Les personnes qui ont des pensées suicidaires vont, dans une même recherche sur le web, tenter de trouver de l'aide et parallèlement, essayer de trouver des moyens de s'enlever la vie. Ainsi, les outils numériques et l'intelligence artificielle (IA) présentent à la fois des atouts et des dangers en matière de prévention du suicide. «Quand on est ...