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Êtes-vous fait pour être travailleur autonome ?

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8 mai 2018
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Être travailleur autonome, pigiste ou libéral, cela signifie la même chose : vous ne dépendez de personne d’autre que vous-même, sur le plan fiscal et professionnel. C’est un statut à part qui, bien qu’il semble facile de l’obtenir. Êtes-vous fait pour être travailleur autonome ? Voici quelques pistes pour le découvrir ! 

 

Être travailleur autonome, un statut à part

 

À première vue, les avantages de devenir travailleur autonome sont nombreux :

  • Flexibilité permanente, entre vos horaires et vos tâches
  • Possibilité de choisir vos clients, de travailler sur les projets qui vous intéressent
  • Revenus réguliers, voire courants

 

La belle vie en somme ! On imagine souvent un « travailleur autonome » les pieds dans l’eau, en train de siroter un verre tout en tapotant son ordinateur. Mais les exigences vont bien au-delà, et ce, à deux échelles principales :

  • Sur le plan professionnel et juridique
  • Sur le plan financier

 

Dans le premier cas, dire que l’on est travailleur autonome revient à dire que l’on est juridiquement responsable du contenu produit. Vous êtes l’interlocuteur direct avec les clients (pas d’intermédiaire entre vous) mais aussi l’exécutant. Il faut savoir jongler avec plusieurs postes à la fois, puisque vous êtes aussi le comptable de votre petite entreprise, ainsi que le communicant. Être travailleur autonome, c’est être responsable de ses actes professionnels.

 

Sur le plan financier, cela implique de tenir une comptabilité de qualité, d’effectuer les relances de paiement, d’éditer des factures… Bref, tout un ensemble de tâches administratives parfois chronophages. Sans compter que vous êtes redevable de vos taxes et de vos impôts au Québec… Il ne faut pas louper une échéance, sous peine de sanctions !

 

Le travailleur autonome dispose donc d’un statut à part, mais est-ce que cela permet à tout le monde d’exercer ainsi ?

 

Comment savoir si l’on est fait pour exercer comme travailleur autonome ?

 

En réalité, n’importe quelle personne avec une compétence à faire valoir peut devenir un/une travailleur/euse autonome : il suffit de remplir quelques papiers et de valider votre inscription en renseignant une adresse permanente au Québec.

 

Pour autant, cela n’est qu’en théorie. Saviez-vous que 44% des travailleurs autonomes abandonnent leur premier dès la première année d’exercice ? C’est pourquoi un certain nombre de qualités sont requises pour exercer comme libéral :

  • De l’autonomie, bien entendu : être capable de gérer plusieurs tâches sur plusieurs fronts différents
  • De la persévérance : dans la relation avec le client et le montage de projets
  • Un bon relationnel : être commerçant, réactif, agréable, ça ne s’improvise pas

Plusieurs domaines d’activités sont concernés par les travailleurs autonomes, dont certains deviennent des « digital nomad » :

  • Les métiers de la communication, comme community manager
  • Les métiers de rédaction, comme journaliste
  • Les métiers d’infographie, comme graphiste
  • Les métiers du web, comme concepteur

 

Pour savoir si vous pourriez être travailleur autonome, répondez à ces quelques questions :

  • Est-ce que vous êtes prêt à travailler tard le soir, avec des clients basés à l’autre bout de la planète ?
  • À ne pas compter vos heures travaillées, mais bien de voir le projet dans sa globalité ?
  • D’avoir des retards de paiements de la part des clients ?
  • De consacrer des heures « creuses » au projet, sans qu’elles ne soient rémunérées ?

 

Ce sont là des aspects négatifs du métier, mais qui sont récurrents. Si vous avez répondu « oui » à ces questions, alors lisez ces quelques trucs à savoir avant de vous lancer.

 

Les choses à savoir avant de se lancer

 

En dehors des questions à se poser, il faut aussi savoir qu’un travailleur autonome, bien qu’il puisse travailler 100 heures par semaine s’il le souhaite, ne va pas immédiatement gagner de l’argent : il doit d’abord gagner en compétences, en visibilité et en reconnaissance.

 

C’est pour cela qu’il existe des plateformes de mise en relation (commissionnées, bien entendu) comme Upwork. Ces dernières sont cependant très concurrentielles : il y en moyenne 25 postulants par offre d’emploi pour travailleur autonome… Autant dire qu’il faut se battre et garder le cap !

 

Autre chose à savoir : vous exercez à temps plein, temps partiel, au rythme de votre choix. C’est un des principaux avantages de ce statut, qui permet de concilier travail et vie personnelle pour les mamans, ou bien de voyager dans le monde pour les plus jeunes.

 

Quelques interlocuteurs utiles pour vos démarches et interrogations :

  • Revenu Québec
  • L’ACTMD / ACDM
  • Educaloi

 

Pour rappel, pour garder son statut, un travailleur autonome ne doit pas gagner plus de 30,000$ par an.

 

 

Être travailleur autonome, ce n’est pas donné à tout le monde. C’est un statut qui implique un certain nombre de responsabilités, parfois plus ardues que le monde salarial. Lisez cet article et vous saurez immédiatement si vous êtes fait pour exercer votre passion comme pigiste, et prêt à rejoindre la communauté québécoise de 490 000 travailleurs autonomes !

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