Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Êtes-vous fait pour être travailleur autonome ?

durée 16h28
8 mai 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

Article commandité

Être travailleur autonome, pigiste ou libéral, cela signifie la même chose : vous ne dépendez de personne d’autre que vous-même, sur le plan fiscal et professionnel. C’est un statut à part qui, bien qu’il semble facile de l’obtenir. Êtes-vous fait pour être travailleur autonome ? Voici quelques pistes pour le découvrir ! 

 

Être travailleur autonome, un statut à part

 

À première vue, les avantages de devenir travailleur autonome sont nombreux :

  • Flexibilité permanente, entre vos horaires et vos tâches
  • Possibilité de choisir vos clients, de travailler sur les projets qui vous intéressent
  • Revenus réguliers, voire courants

 

La belle vie en somme ! On imagine souvent un « travailleur autonome » les pieds dans l’eau, en train de siroter un verre tout en tapotant son ordinateur. Mais les exigences vont bien au-delà, et ce, à deux échelles principales :

  • Sur le plan professionnel et juridique
  • Sur le plan financier

 

Dans le premier cas, dire que l’on est travailleur autonome revient à dire que l’on est juridiquement responsable du contenu produit. Vous êtes l’interlocuteur direct avec les clients (pas d’intermédiaire entre vous) mais aussi l’exécutant. Il faut savoir jongler avec plusieurs postes à la fois, puisque vous êtes aussi le comptable de votre petite entreprise, ainsi que le communicant. Être travailleur autonome, c’est être responsable de ses actes professionnels.

 

Sur le plan financier, cela implique de tenir une comptabilité de qualité, d’effectuer les relances de paiement, d’éditer des factures… Bref, tout un ensemble de tâches administratives parfois chronophages. Sans compter que vous êtes redevable de vos taxes et de vos impôts au Québec… Il ne faut pas louper une échéance, sous peine de sanctions !

 

Le travailleur autonome dispose donc d’un statut à part, mais est-ce que cela permet à tout le monde d’exercer ainsi ?

 

Comment savoir si l’on est fait pour exercer comme travailleur autonome ?

 

En réalité, n’importe quelle personne avec une compétence à faire valoir peut devenir un/une travailleur/euse autonome : il suffit de remplir quelques papiers et de valider votre inscription en renseignant une adresse permanente au Québec.

 

Pour autant, cela n’est qu’en théorie. Saviez-vous que 44% des travailleurs autonomes abandonnent leur premier dès la première année d’exercice ? C’est pourquoi un certain nombre de qualités sont requises pour exercer comme libéral :

  • De l’autonomie, bien entendu : être capable de gérer plusieurs tâches sur plusieurs fronts différents
  • De la persévérance : dans la relation avec le client et le montage de projets
  • Un bon relationnel : être commerçant, réactif, agréable, ça ne s’improvise pas

Plusieurs domaines d’activités sont concernés par les travailleurs autonomes, dont certains deviennent des « digital nomad » :

  • Les métiers de la communication, comme community manager
  • Les métiers de rédaction, comme journaliste
  • Les métiers d’infographie, comme graphiste
  • Les métiers du web, comme concepteur

 

Pour savoir si vous pourriez être travailleur autonome, répondez à ces quelques questions :

  • Est-ce que vous êtes prêt à travailler tard le soir, avec des clients basés à l’autre bout de la planète ?
  • À ne pas compter vos heures travaillées, mais bien de voir le projet dans sa globalité ?
  • D’avoir des retards de paiements de la part des clients ?
  • De consacrer des heures « creuses » au projet, sans qu’elles ne soient rémunérées ?

 

Ce sont là des aspects négatifs du métier, mais qui sont récurrents. Si vous avez répondu « oui » à ces questions, alors lisez ces quelques trucs à savoir avant de vous lancer.

 

Les choses à savoir avant de se lancer

 

En dehors des questions à se poser, il faut aussi savoir qu’un travailleur autonome, bien qu’il puisse travailler 100 heures par semaine s’il le souhaite, ne va pas immédiatement gagner de l’argent : il doit d’abord gagner en compétences, en visibilité et en reconnaissance.

 

C’est pour cela qu’il existe des plateformes de mise en relation (commissionnées, bien entendu) comme Upwork. Ces dernières sont cependant très concurrentielles : il y en moyenne 25 postulants par offre d’emploi pour travailleur autonome… Autant dire qu’il faut se battre et garder le cap !

 

Autre chose à savoir : vous exercez à temps plein, temps partiel, au rythme de votre choix. C’est un des principaux avantages de ce statut, qui permet de concilier travail et vie personnelle pour les mamans, ou bien de voyager dans le monde pour les plus jeunes.

 

Quelques interlocuteurs utiles pour vos démarches et interrogations :

  • Revenu Québec
  • L’ACTMD / ACDM
  • Educaloi

 

Pour rappel, pour garder son statut, un travailleur autonome ne doit pas gagner plus de 30,000$ par an.

 

 

Être travailleur autonome, ce n’est pas donné à tout le monde. C’est un statut qui implique un certain nombre de responsabilités, parfois plus ardues que le monde salarial. Lisez cet article et vous saurez immédiatement si vous êtes fait pour exercer votre passion comme pigiste, et prêt à rejoindre la communauté québécoise de 490 000 travailleurs autonomes !

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 15h00

Technologistes médicaux: une pénurie silencieuse qui crée des retards dans le réseau

Travailleurs de l'ombre et métier méconnu du public, les technologistes médicaux sont essentiels pour traiter les patients. Toutefois, une «pénurie critique» de technologistes sévit présentement au Québec, ce qui engendre des retards dans le réseau de la santé.  Les analyses effectuées par les technologistes médicaux permettent au médecin de ...

durée Hier 9h00

Les besoins en psychologues seront comblés en 2026, estime le ministre Carmant

Les besoins en psychologues dans le réseau de la santé seront pourvus dans deux ans, selon les estimations du ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.  Lors de l’étude des crédits budgétaires, jeudi, il a expliqué qu’il y avait 2271 psychologues actuellement dans le réseau et que les besoins se situaient à 2340, pour cette année, donc un ...

18 avril 2024

Près de 80 % des Québécois veulent une loi sur le don d'organes

Alors que l'Assemblée nationale se penche sur des façons d'améliorer la performance du Québec en matière de don d'organes et de transplantation, un nouveau sondage révèle que près de 80 % des Québécois sont favorables à l'adoption d'une loi pour y arriver.  Selon la directrice générale de Transplant Québec, Martine Bouchard, cela démontre ...