Les travaux pour le projet de la nouvelle ligne hydro-électrique reliant les postes de Chamouchouane et Bout-de-l'Île se poursuivront
La Cour supérieure du Québec a refusé d'accorder une injonction interlocutoire provisoire demandée par des citoyens dans le but de faire cesser les travaux entrepris dans le projet d'une nouvelle ligne hydro-électrique de 735 kilovolts d'environ 400 km reliant les postes de la Chamouchoane, au Lac Saint-Jean, au poste du Bout-de-l'Île.
Dans sa décision rendue le 26 octobre, la juge Micheline Perreault a invoqué plusieurs motifs pour justifier la décision du Tribunal.
Lors d'une audience qui s'est déroulée la veille, au palais de justice de Joliette, André Dallaire au nom de huit autres citoyens et du collectif Citoyens sous haute tension a plaidé que le Ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) ne pouvait émettre des certificats d'autorisation pour des projet susceptibles de mettre en péril la santé humaine et d'affecter négativement la qualité de l'environnement de façon plus large.
M. Dallaire a notamment fait état que 1111 résidences pourraient voir leur qualité de vie diminuer en raison du bruit.
L'avocat d'Hydro-Québec a pour sa part plaidé que déjà 154 millions ont déjà déboursés dans ce projet ainsi que 300 millions engagés auprès des fournisseurs. Les travaux sont déjà amorcés dans le secteur du Lac Saint-Jean et débuteront en mai 2017 dans Lanaudière. Le projet est estimé à 1,34 milliard de dollars. Sa mise en fonction est prévue pour novembre 2018.
Au lendemain de la décision de la cour, le président de Citoyens sous haute tension, David Arbour, a reconnu que la tâche était titanesque dans ce dossier. « On savait que ça ne serait pas facile contre Hydro-Québec. Néanmoins, on ne lâchera pas et on a l'intention de déposer une nouvelle demande d'injonction interlocutoire », a-t-il mentionné au Journal.
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