Plainte contre le cour éthique et culture religieuse: La démarche de Jacques Maurice fait des vagues jusqu’en Europe
La démarche de Jacques Maurice, ce résident de Lanoraie mis en demeure par la Commission scolaire des Samares pour avoir émis son opinion concernant certains aspects du cour éthique et culture religieuse, a eu des échos jusqu’en Europe à la suite de l’article publié par le Journal de Joliette le 2 avril dernier.
Rappelons que la CSS reprochait à M. Maurice d’avoir incité à la violence en usant d’un langage haineux dans une publication partagé à plus de 10 000 reprises sur les médias sociaux dans laquelle il critiquait l’enseignement de principes de l’Islam. Le reportage du Journal du Journal de Joliette a été repris par des médias nationaux en plus d’avoir des échos jusqu’en Europe alors qu'un média français a repris l'article. Après la publication du reportage, une page Facebook a été lancée en support à M. Maurice, page qui a réuni plus de 1000 adeptes en quelques jours.
En entrevue avec le Journal de Joliette quelques semaines après la publication de l’article, M. Maurice croit que le débat sur la présence de la religion dans les écoles, ou même dans d’autres institutions, mérite d’être rouvert, surtout avec la plus récente décision de la cour suprême du Canada qui interdit la prière avant les conseils municipaux.
Le résident de Lanoraie a été invité à rencontrer la Commission scolaire des Samares à la suite de la parution de l’article, invitation qu’il a cependant refusé pour des raisons légales. Jacques Maurice a cependant confié qu’il songeait peut-être à entreprendre des démarches judiciaires contre la commission scolaire à la suite de la mise en demeure que l’organisme lui a fait parvenir. « Rien n’est décidé encore, j’en suis encore à discuter avec mes avocats », a confié M. Maurice.
Interrogé sur la parution de l’article, le ministère de l’Éducation a annoncé qu’il ne ferait aucun commentaire. Le programme n'a pas connu de changements depuis sa mise en place en 2008. Selon ce qui a été permis d’apprendre, le Ministère n'envisage aucune modification au programme ECR, ni la création de programmes basés sur la foi envers une religion.
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