Les centres jeunesse de Lanaudière sont en avance

Par Caroline Murray-Daignault
Les centres jeunesse de Lanaudière sont prêts à intervenir auprès des gens en détresse, c’est ce qu’affirme Alexandra Plourde, chef de service de psychologie, à la suite du suicide d’un jeune de 15 ans dans un centre jeunesse des Laurentides.
Le 9 mars dernier, Guillaume Crépeau-Bonnier, 15 ans, s’est enlevé la vie alors qu’il résidait au centre jeunesse Huberdeau, dans les Laurentides. Selon un article du Journal de Montréal, le jeune aurait dû recevoir des services psychologiques, selon un ordre de la Cour du Québec, ce qui n’aurait pas été fait. De plus, le jeune aurait verbalisé à deux reprises sont désir de s’enlever la vie. La mère de ce dernier, Karine Bonnier, tient la DPJ responsable du suicide de son fils. Ces événements mènent souvent à remettre en question les pratiques des professionnels. Dans Lanaudière, une équipe d’intervenants est prête à agir en tout temps lorsqu’un jeune manifeste le désir de s’enlever la vie où lorsque celui-ci est décelé par des professionnels. Alexandra Plourde, chef de service de psychologie pour les centres jeunesses de Lanaudière explique que la région de Lanaudière est en avances dans ce genre de dossier. « Nous avons une équipe spécialisée en intervention suicidaire et post-traumatique, on intervient rapidement et on offre des services de psychologie adéquats », explique-t-elle. De plus, ce ne sont pas seulement les jeunes qui vivent en centre jeunesse qui bénéficie d’aide de la part d’équipe spécialisée. Tous les jeunes qui sont suivis par la DPJ, soit de 0 à 17, qu’ils vivent chez leurs parents, en famille d’accueil ou en centre, reçoivent plusieurs services, notamment en intervention quant au suicide. Pour l’ensemble du Québec, un protocole est présentement en révision et sera disponible ce printemps, afin d’être appliqué par les centres jeunesse.
Prévenir le suicide
Selon Alexandra Plourde, la clé pour la prévention du suicide est d’en parler, pour pouvoir intervenir rapidement. « Quand on intervient rapidement, ça vient diminuer le risque, ça aide le jeune à voir la lumière au bout du tunnel », explique la chef de service de psychologie.
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