Des municipalités s'impliquent

Par Louis-Antoine Lemire
La décision de la majorité des municipalités de la MRC Joliette de s’inscrire à l’alerte Amber est bien accueillie par le sergent de la Sûreté du Québec Martin Melançon.
Même si aucune alerte Amber n’a été déclenchée dans la région depuis son implantation au Québec en 2003, l’agent des forces de l’ordre s’est dit très heureux de voir que les municipalités s’impliquent, car si jamais un jour les policiers doivent déclencher l’alerte Amber, la contribution de tout le monde pourrait être grandement utile pour retrouver la personne disparue.
D’ailleurs, ce dernier a tenu à dire que c’est un mythe de penser qu’il faut attendre 48 heures après la disparition d’un enfant pour déclencher l’alerte Amber. « Il ne faut pas tarder avant de faire un signalement lorsqu’un enfant est porté disparu », a conseillé le sergent. Le policier qui compte près de 25 ans de service souligne qu’il y a régulièrement des disparitions dans la région, toutefois les motifs ne sont pas en lien avec un enlèvement d’enfant. « Ça peut-être des cas d’évasions de garde légale », dit-il.
L’union fait la force
De son côté, le maire de Joliette, René Laurin, explique que l’inscription de la Ville à l’alerte Amber permettra de publiciser dans le bulletin d’information de l’agglomération, Le Citoyen, l’avis de disparition d’un enfant. Le premier magistrat de la Ville de Joliette considère que c’est toujours un drame familial lorsque des enfants disparaissent et que c’est pour cette raison que la Ville a décidé de collaborer.
Même son cloche du côté du maire de Saint-Charles-Borromée, André Hénault, il juge que c’est important de diffuser l’information sur toutes les tribunes lorsqu’un enfant est disparu. « C’est toujours inquiétant de voir un enfant disparu. Si cette inscription peut aider à trouve un jeune dans les plus brefs délais notre collaboration aura porté fruit » a dit M. Héneault
Critères pour déclencher l’Alerte
L'enfant disparu doit être âgé de moins de 18 ans ;
Le service de police doit avoir les motifs raisonnables de croire que l'enfant disparu a été victime d'un enlèvement ;
Le service de police doit avoir les motifs raisonnables de croire que la sécurité physique et la vie de cet enfant sont sérieusement en danger ;
Le service de police doit posséder suffisamment de renseignements qui permettront de localiser l'enfant, le suspect ou le moyen de transport utilisé par ce dernier
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