Un ancien voleur se confie

Par Mathieu Ferland
Alors que des commerçants prennent les grands moyens pour se protéger du vol à l’étalage, un ancien voleur raconte à quel point il était facile pour lui de s’en sortir sans conséquence lorsqu’il se faisait attraper.
« Tu n’as pas besoin de raisons pour faire du vol à l’étalage », raconte Jean-François. Ce dernier avoue s’être livré à ce manège un nombre incalculable de fois dans différents commerce du Grand Joliette, il y a de cela à peine quelques années. Pour lui, toutes les raisons étaient bonnes pour s’emparer d’un film ou d’une pièce de vêtement. « Le manque d’argent, la pression sociale, ou même l’envie pure et simple, y en a pas de vraie raison», poursuit-il.
« C’est facile de s’en sortir sans conséquences si tu fais pitié et que tu donnes l’impression d’être très repentant. », ajoute Jean-François, qui confie s’être fait prendre la main dans le sac à environ une quinzaine de reprises. Chaque fois, les commerçants le laissaient repartir, confondus par ses excuses et ses larmes de crocodile. Ce dernier précise qu’il est plus facile de s’en sortir lorsqu’on est jeune. L’ancien chapardeur a poursuivi ses larcins jusqu’à tard dans la vingtaine et explique qu’à ce moment là de sa vie, il savait qu’il serait plus difficile de s’en sortir advenant qu’il se fasse attraper. « Même après que j’ai été rencontré par la police dans une grande surface, j’ai recommencé, l’excitation était plus forte encore. » Pour lui, l’aventure du vol à l’étalage s’est terminée à l’aube de la trentaine, sans fracas. « Je suis tout simplement passé à autre chose, et en même temps je me dis que j’étais vraiment imbécile de faire ça. »
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