Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une plaque de Louis-Riel à l’Ile-Dupas

durée 13h55
11 septembre 2012
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Guy Latour

De nombreux dignitaires ont assisté, le 2 septembre dernier, au dévoilement d’une plaque commémorative du chef métis Louis Riel, à l’Ile-Dupas.

 Un de ses ancêtres paternels, Jean-Baptiste Riel, dit l’Irlande, avait épousé en janvier 1704, à cet endroit même, Marie-Louise Coutu de Lavaltrie.

« Louis Riel est mon père spirituel. Quand il a été tué par les anglais, c’était par amour pour son peuple. Aujourd’hui, nous rapatrions son esprit », a souligné avec émotion, Claude Samson, président-chef de la Nation Métis Contemporaine et l’organisateur de l’événement.

Il ajoute que pour lui, M. Riel est un grand homme et qu’il y a longtemps que sa mémoire aurait dû être commémorée dans la région. Louis Rie, a été chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba.

Il a aussi dirigé deux mouvements de résistance contre le gouvernement canadien dans le but de protéger les droits et la culture des Métis, alors que l'influence canadienne se faisait de plus en plus sentir dans les Territoires du Nord-Ouest. Louis Riel est décédé en 1885 à l’âge 41 ans après la rébellion du Nord-Ouest, qui s’était conclue par son arrestation, son procès et sa pendaison pour trahison.

Boucle bouclée

Pour Ismène Toussaint, spécialiste en histoire des métis au Canada, la commémoration de Louis Riel à l’Ile-Dupas signifie que la boucle est désormais bouclée.

« Vous savez, M. Riel a été surnommé le fou pendu. On peut maintenant affirmer avec justesse qu’il fait un grand retour parmi nous. Ici, à l’Ile-Dupas, ce sera un bel endroit pour que tous les Métis puissent se retrouver et communiquer», a précisé l’auteure de trois ouvrages sur Louis Riel.

De son côté, Jean Jolicoeur, spécialiste en affaires métis et Indiens Hors-Réserves s’implique auprès des Métis depuis plus de 20 ans, à l’époque de la désormais Crise d’Oka en 1990.

« Le gouvernement provincial de M. Bourassa m’avait demandé d’être le lien entre lui et les Mohawks à l’intérieur de la réserve. À un certain moment, la SQ m’a empêché d’entrer de la nourriture et des médicaments, N’étant pas d’accord avec cette façon de faire, j’ai décidé de me battre pour les communautés autochtones et je ne l’ai jamais regretté. Le dévoilement de la plaque pour M. Riel représente beaucoup pour les métis », a-t-il souligné.

La plaque est située près de l’église paroissiale de l’Ile-Dupas.

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 10h00

Séance d’information pour le projet de contournement de Sainte-Julienne

Le 15 juillet, à 19 h, à la salle communautaire Michel-Grégoire à Sainte-Julienne, la population est invitée à venir s'exprimer lors d'une séance de formation concernant le projet de contournement du noyau urbain de Saint-Julienne par la construction d'une route régionale.  Durant cette rencontre, des experts du Ministère travaillant sur le ...

Publié le 10 juillet 2025

Plainte de pratiques déloyales contre Postes Canada: le syndicat est débouté

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des Postes vient d'être débouté par le tribunal dans sa plainte de pratiques déloyales qu'il avait déposée contre Postes Canada. Le Conseil canadien des relations industrielles a en effet rejeté la plainte que le syndicat avait déposée, le 3 juin dernier, après que Postes Canada eut rendu publiques ...

Publié le 10 juillet 2025

Dix-neuf familles nouvellement établies à Joliette

Le Comité régional pour l’éducation et le développement international de Lanaudière (CRÉDIL) a souligné, le 3 juillet dernier, l’arrivée de dix-neuf familles immigrantes récemment établies dans la région, lors d’une cérémonie officielle de remise de certificats de bienvenue tenue au Château Joliette. Organisé dans la salle du Bal, l’événement ...