250 000 colonies de castors au Québec

Par Mathieu Ferland
Selon Pierre Carnac-Marquis, du ministère de la Faune du Québec, le barrage constitue le centre de l'univers du castor. Cette construction lui permet de faire monter le niveau de l'eau afin de demeurer le plus longtemps possible à l'abri d'éventuels prédateurs terrestres. Le barrage sert également d'abri pour le castor et sa famille lors des mois d'hiver.
Le petit animal va systématiquement bâtir sa forteresse dans des étendues d'eau aux abords de bouleaux et de trembles, qui constituent son menu. Le petit herbivore va également prioriser les endroits plus étroits, qui vont lui faciliter la construction de son barrage. « Le castor n'aime pas travailler trop fort», précise M. Carnac-Marquis, qui ajoute qu'une fois la nourriture épuisée aux abords de la construction, le barrage est laissé à l'abandon par la colonie. Selon plusieurs facteurs, il peut perdurer un an ou même quinze, c'est selon. Il souligne que selon sa localisation et l'amoncellement d'eau, des phénomènes tels que celui observé à Saint-Côme sont possible.
M. Carnac-Marquis ajoute également qu'il existe au-delà de 250 000 colonies de castor sur le territoire québécois. Une colonie peut représenter un, deux ou même dix individus, on parlerait plutôt de familles de castors. « C'est un nombre presqu'impossible à gérer selon moi. »
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