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Un marché dominé par les plumes

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7 septembre 2011
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Par Journal de Joliette

On serait portés à penser que le plus important marché en termes d'agriculture dans Lanaudière est la production de lait et ses dérivés. Si dans la MRC de L'Assomption cette assertion est vraie, ce n'est étonnamment pas le cas pour la région de Lanaudière dans son ensemble.

De fait, la principale production dans la région est la volaille. On parle même d'un des plus gros bassins au Canada en matière de production de poulets et de dindons. On parle d'un chiffre d'affaires de 135 M$ à 140 M$ par année. «Cela peut paraître important, mais cette production ne fait que contribuer aux besoins du marché du Québec et du Canada», explique Claude Laflamme, responsable de la mise en marché à la Fédération de l'Union des producteurs agricoles de Lanaudière (FUPAL). D'autres marchés en rapport avec la volaille sont en développement comme la pintade, l'oie ou la caille, mais la mise en marché se résume à la ferme seulement.

Et les œufs? «Il n'y a que sept producteurs en tout dans Lanaudière et seulement deux dans la MRC de L'Assomption, soit un à Repentigny (Le Gardeur) et un autre à L'Épiphanie. Et il n'y en a que 100 au Québec en entier. La raison? Il y a beaucoup de barrières. D'abord, il faut respecter le système de contingentement et les quotas coûtent très cher. Il y a les normes environnementales aussi qui sont très sévères et, donc, cela implique d'autres investissements. Malgré cela, c'est un marché fort rentable qui vaut le coup», indique M. Laflamme.

Dans les deux cas, volailles et œufs, on ne parle pas d'exportation, mais on ne parle pas non plus d'importation.

Viande rouge

La production bovine, qui inclut les producteurs laitiers, s'avère le deuxième plus important marché dans la région. Dans la MRC de L'Assomption, le marché des produits laitiers se situe, et de loin, au premier rang. «Les producteurs laitiers vont aussi vendre de leurs bêtes pour la viande. Que pensez-vous qu'il arrive à une vache laitière lorsqu'elle ne peut plus donner de lait? Les producteurs laitiers vont aussi vendre des veaux à d'autres producteurs engraisseurs, à des éleveurs de veaux de grain comme Gérard Ricard à L'Épiphanie, par exemple», cite M. Laflemme.

Dans le marché de la viande, on parle du veau d'embouche, de bovins de boucherie. Nous n'avons que sept producteurs de bovillons, dont un à la frontière de L'Assomption et Saint-Paul, Sylvain Raynault, qui produit aussi des céréales», mentionne Claude Laflamme.

Comme pour le porc, le marché de la viande de bœuf n'est pas facile. Si la crise de la vache folle avait grandement affecté le marché, maintenant on parle de raisons strictement économiques. «Alimenter les animaux coûtent beaucoup plus cher», fait remarquer M. Laflamme.

Quant à la production porcine, on parle d'une centaine de producteurs de 450 000 porcs dans Lanaudière. «Au Québec, 50 % des producteurs de porcs sont des indépendants et, dans notre région, c'est 90 % de nos producteurs qui sont des indépendants et ce sont eux qui souffrent le plus des mauvaises conditions du marché», de dire Claude Laflamme.

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