Vol à l'épicerie

Par Mathieu Ferland
Le vol de son portefeuille lors d'une simple sortie à l'épicerie s'est transformé en angoisses et en peurs pour une dame de Notre-Dame-des-Prairies. Le policier en charge du dossier n'a pas donné suite à la plainte de la dame de 72 ans, et ce, malgré qu'il soit en possession de l'identité de la présumée suspecte dans ce dossier.
Depuis l'incident, la plaignante avoue vivre dans la peur de croiser à nouveau celle qui l'a délesté de son identité et de son argent. «Elle est en possession de mon adresse, de ma photo, c'est certain que je me guette chaque fois que je sors.» Pour ajouter au stress omniprésent de la victime, le dossier traîne en longueur. Ses appels logés auprès de l'agent responsable du dossier sont demeurés sans réponse. La dame souligne que ce même policier ne s'est pas déplacé afin de prendre en note sa déposition, tout s'est fait par téléphone. Lors de l'un de ses nombreux appels au poste de Joliette, la victime s'est même fait répondre qu'un dossier criminel pouvait prendre jusqu'à six mois pour se régler, surtout que, comme on lui aurait répondu, «le vol d'un portefeuille n'est pas une priorité». Elle ajoute qu'elle souhaite simplement l'arrestation de la personne. «Je sais que je ne reverrai pas mon argent, mais pour le principe, je veux qu'elle se fasse arrêter.»
La suspecte identifiée?
Quelques jours après le vol, une tierce personne aurait identifié la suspecte. Malgré les informations dont la SQ a désormais en sa possession, l'enquête ne serait pas sur le point d'être conclue. Selon le sergent Martin Melançon, les images de la caméra de surveillance du commerce ne permettent pas d'identifier hors de tout doute.
Le vol s'est produit au magasin IGA de Notre-Dame-des-Prairies, le 3 juin dernier. La victime, qui tient à conserver l'anonymat, s'est présentée à la succursale située sur la rue Gauthier Nord en fin de journée le 3 juin dernier. Selon les premières constatations, la suspecte aurait suivi quelques minutes sa victime avant de s'emparer de ses sacs réutilisables dans lesquels se trouvait le portefeuille de la dame. Ce n'est que plusieurs minutes plus tard que le larcin sera découvert. Sous le choc, la dame rentre chez elle, délestée de son portefeuille contenant deux cartes de crédit et d'un montant de 400 $ en argent. Elle portera plainte à la Sûreté du Québec avant d'être invitée à visionner les caméras de surveillance, tel que l'exige le protocole du magasin.
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