À la suite d’une demande de participation au débat du 5 octobre organisé par la Chambre de commerce de Joliette, le candidat dans Joliette pour le parti Forces et Démocratie, Robert D. Morais, a reçu deux refus catégoriques de la part de la direction, qui se base sur les mêmes règles du Consortium des médias lors des récents débats des chefs.

M. Morais, qui a présenté sa candidature récemment, affirme qu’il était ravi de pouvoir profiter d'un débat comme celui de la Chambre de commerce de Joliette pour plonger dans la campagne. Il a donc fait une première demande de participation, le 25 septembre dernier. Il affirme que trois jours plus tard, on lui refusait la participation au débat.

Devant ce refus, le chef de Forces et Démocratie, Jean-François Fortin, a envoyé un message à la directrice générale de la Chambre, Mme Pascale Lapointe-Manseau, pour demander de reconsidérer leur décision. « Votre décision d'exclure M. Morais repose sur le fait que le Consortium des médias a choisi de ne pas nous inviter à leur débat télévisé et que vous répliquez cette formule. Je vous soumets que ce ne devrait pas être les médias et les tractations des vieux partis qui déterminent la pertinence de Forces et Démocratie, mais plutôt que ce choix appartient aux électeurs », précise le chef de Forces et Démocratie.

Le 1er octobre, le chef du parti recevait une réponse de la directrice générale de la Chambre, Mme Lapointe-Manseau, qui réitérait le fait que le candidat Morais ne puisse participer au débat : « Le conseil d’administration de la Chambre s’est penché sur cette question, il y a plusieurs années, et a choisi de suivre les grands médias d’information….. Vous comprendrez que présenter un débat électoral demande beaucoup d’organisation et qu’inclure un sixième candidat, à quelques jours de l’événement, devient pratiquement impossible. »

Le candidat de Force et Démocratie croit que cette réponse démontre que la Chambre de commerce se contente de suivre aveuglément les « grands médias ». Il questionne également le fait que parce qu'un média se dit « grand » qu’il a nécessairement raison. Par voie de communiqué, le candidat dans Joliette questionne le fait que « la Chambre de commerce ne peut pas, par elle-même, être avant-gardiste, juste et démocratique?  Qu’elle ne peut faire preuve de flexibilité et de débrouillardise? Nous n'avons qu'à penser à plusieurs décisions gouvernementales d'un soi-disant « grand parti », pour se rendre compte que « grand » ne veut pas dire acceptable. »
Il précise également avoir été invité lors du débat tenu au cégep de Joliette la semaine dernière.  « Le Cégep régional de Lanaudière à Joliette a, à ma demande de participation à leur débat, modifié son organisation et m'a reçu les bras ouverts, et ce, à moins de 48 heures avec une salle qui comptait plus de 250 personnes », explique le candidat dans Joliette, M. Morais.

Aussi, dans les autres débats organisés par d'autres chambres de commerce, stations de télévision ou cégeps dans les circonscriptions avoisinantes (ex. : Montcalm, Repentigny), aucun candidat de Forces et Démocratie n'a été exclus.