Rémunération des hauts dirigeants des universités
Véronique Hivon croit que le ministre François Blais doit agir
Véronique Hivon, a tenu à réagir à la suite de la parution d'un article paru lundi matin, concernant la double rémunération d’un vice-recteur de l’Université Laval.
Lla députée de Joliette et porteparole de l’opposition officielle en matière d’enseignement supérieur, Véronique Hivon, demande au ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Blais, d’agir afin d’encadrer les conditions de rémunération des hauts dirigeants des universités québécoises.
« L’article confirme la nécessité d’agir. Dans le dossier de la bonification des conditions d’après-mandat des hauts dirigeants de l’Université Laval, d’ailleurs, l’impasse perdure depuis plus de neuf mois. Assez, c’est assez. Le ministre de l’Enseignement supérieur doit rapidement déposer un projet de loi pour encadrer la rémunération et les conditions d’aprèsmandat des hauts dirigeants des universités québécoises », a déclaré Véronique Hivon.
Rappelons que le gouvernement de Pauline Marois avait resserré la réglementation en cette matière, faisant en sorte que tout changement au salaire ou aux conditions de travail des hauts dirigeants des universités devait être approuvé par le gouvernement.
La députée de Joliette ajoute qu'elle était certaine que son parti avait envoyé un signal fort concernant cette problématique, un signal qui, selon elle, n'a visiblement pas été compris par tout le monde. « Nous demandons au ministre Blais de présenter un projet de loi à ce sujet dès la rentrée parlementaire » , a conclu la députée.
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