Disparition des CLD: la communauté économique exprime ses craintes
Le directeur général du Centre local de développement (CLD) de Joliette, Nicolas Framery, a déclaré être très inquiets face à la possible disparition de l’ensemble des CLD du Québec. En fait, plusieurs élus et membres de la direction du CLD ont réagi face à cette éventualité soulevée par le gouvernement de Philippe Couillard.
Si la députée de Joliette, Véronique Hivon, s’est exprimée sur le sujet au cours de la semaine dernière, le président du conseil d’administration du CLD de Joliette, Louis Ross, s’inquiète des répercussions possibles pour le milieu joliettain de la concrétisation de telles annonces. Bien qu’il comprenne la volonté du gouvernement en place de réduire le déficit public, il se questionne ouvertement sur la pertinence de réduire l’aide destinée au support du développement économique local. Il rappelle que l’enveloppe octroyée par le gouvernement passerait de 72 M$ à 32 M$ soit une coupure de 55 %.
André Hénault, préfet de la MRC de Joliette et maire de St-Charles-Borromée, est lui aussi inquiet des répercussions qu’auront les décisions du gouvernement pour les entrepreneurs et son milieu. Il rappelle que la MRC de Joliette a toujours fait confiance à l’équipe du CLD Joliette et qu’elle est satisfaite des résultats obtenus et de l’engagement de son personnel.
Nicolas Framery tient à rappeler que l’organisme est autre chose qu’un distributeur de subventions. Il souligne que les CLD sont avant toute chose un regroupement d’experts qui ont permis, uniquement dans la région, la création de 1300 entreprises. Il rappelle également que la présence des CLD a permis le maintient ou la création d’environ 3200 emplois pour des investissements générés d’environ 140 M$. En cas d’abolition, M. Framery parle d’une véritable réaction en chaîne qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour le Québec.
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