Pierre Paquette a le soutien de Pauline Marois

Par Mathieu Ferland
L’ancien député fédéral de Joliette, Pierre Paquette, a reçu le soutien de la première ministre Pauline Marois pour sa candidature dans le comté de L’Assomption. C’est Mme Marois elle-même qui a approché l’ancien député de Joliette pour qu’il affronte le chef de la CAQ, François Legault.
Pauline Marois était d’ailleurs de passage à L’Assomption le 3 février dernier pour présenter celui qui sera son candidat lors des prochaines élections provinciale. « Je voulais rester dans la région de Lanaudière », explique l’ancien député bloquiste. Pierre Paquette raconte que c’est la première ministre Pauline Marois qui l’a approché dans le but de reconquérir le seul comté de la région qui ne soit pas sous l’égide du Parti Québécois. Le candidat a souligné l’importance à ses yeux de voir le PQ remporter les cinq comtés de Lanaudière.
« Ma réflexion a été très courte », confie le candidat qui aura la lourde tâche de renverser le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. « C’est un gros défi, mais c’est faisable », ajoute M. Paquette. Il ajoute que la situation sera bien différente lors du prochain scrutin et précise que rien n’est encore acquis pour cette prochaine campagne électorale.
Ce dernier entend mettre ses énergies dans des projets très concrets. Il souhaite notamment régler le dossier Electrolux et trouver une solution au départ de cette entreprise majeure pour la région. Il souhaite également travailler de concert avec la députée Véronique Hivon afin d’améliorer le système de santé de Lanaudière.
Le Bloc survivra
Celui qui a été député pour quatre mandats a confiance de voir son ancien parti perdurer encore. Malgré la démission de son chef, Daniel Paillé, en décembre dernier, Pierre Paquette est convaincu que le Bloc Québécois a encore sa place au sein de la politique fédérale. M. Paquette avait été pressenti comme chef du parti fédéral, surtout après le départ de M. Paillé. Il a agi comme leader parlementaire de 2007 jusqu’à sa défaite, en 2011, aux mains de l’actuelle députée fédérale, Francine Raynault.
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