Les propos du maire sont qualifiés de discriminatoires par Québec Solidaire Joliette

Par Louis-Antoine Lemire
La porte-parole de Québec solidaire Joliette, Flavie Trudel, est déçue des propos tenus par le maire de Joliette, René Laurin, qui encouragent,selon elle, le racisme et la discrimination envers les différents groupes ethniques.
Cette dernière a réagi fortement aux commentaires de M.Laurin qui a mentionné dans un reportage à Radio-Canada portant sur la difficulté des autochtones d’obtenir un logement convenable que « les autochtones ont souvent une mauvaise réputation de vie sociale et que plusieurs s'adonnent à l'alcool et d'autres à certaines drogues. Alors, cette réputation les suit .» Selon elle le premier magistrat de la Ville de Joliette aurait du précisé qu’il tente de trouver des solutions plutôt que de renforcer les préjugés racistes. « De tels commentaires démontrent le manque d’ouverture du maire à l’égard des autochtones », a déploré Mme Trudel. L’enseignante au Cégep de Joliette remarque que l’accueil des autochtones qu’elle qualifie d’ordinaire, à même un impact sur les étudiants. « Nous avons de moins d’étudiants atikamekws. Plusieurs décident d’aller étudier à Trois-Rivières . Selon elle, ce type d’accueil n’incite pas les autochtones à venir étudier ou travailler ici. Cette dernière espère être en mesure de rencontrer le maire Laurin pour discuter de cette problématique avec lui dans un avenir rapproché, pour qu’ils puissent ensemble trouver des solutions à ce problème. « L’objectif est d’enrayer le problème »,a souligné Mme Trudel.
Mal interprété
De son côté le maire Laurin mentionne qu’on a mal interprété ses propos. Selon lui, la Ville de Joliette n’exerce aucune discrimination envers qui que ce soit. « Au contraire, nous offrons des logements à prix modique à tous les gens démunis de notre société, qu’ils fassent partie d’une minorité ethnique ou non », a assuré M. Laurin. Toutefois, il précise qu’il n’a pas le contrôle sur les propriétaires qui refusent les autochtones en raison des mauvaises expériences du passé. « Je ne peux que déplorer cette situation, mais je ne pense pas que c’est un phénomène qui est plus présent à Joliette. Selon le maire, c’est d’abord aux autochtones à se prendre en main pour faire en sorte que les cas particuliers ne soient pas généralisés. Ce dernier a conclu en mentionnant que son travail est de s’assurer que les politiques de l’agglomération ne sont pas discriminatoires
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