Le Parti libéral doit changer

Par Louis-Antoine Lemire
C’est l’avis de deux des candidats à la chefferie du Parti libéral du Québec Raymond Bachand et Philippe Couillard qui croient que le Parti doit se renouveler.
« Il faut rebâtir le Parti et le programme pour regagner la confiance des Québécois », a soutenu M. Bachand. De son côté, M. Couillard juge qu’il y a une importante reconstruction à faire du Parti libéral. « Il faut se remettre davantage en contact avec nos militants », croit-il. Pour ce qui est de ses priorités, M. Bachand, a l’intention de faire de l’économie son principal enjeu. Selon lui, on ne fait pas de la politique d’économie, mais de la politique pour les gens. Il constate que la population veut de bonnes écoles pour les enfants et des soins de santé adéquats « C’est une illusion de penser qu’on peut faire ça sans argent. C’est pour ça que l’économie est au cœur de nos préoccupations. » L’ancien ministre des Finances croit que lorsque tu as de l’emploi, tu as de la dignité, et de l’argent pour faire vivre ta famille tout en faisant vivre le Québec.
Quant à lui, l-ex ministre de la Santé, a constaté qu’il y a deux réalités économiques dans Lanaudière. Ce dernier croit qu’il faut s’occuper des municipalités dévitalisées en plus d’aller un peu plus loin dans la relance forestière. « Il ne faut pas attendre la reprise du marché immobilier américain », a souligné M. Couillard. Également, l’homme politique soutien qu’il y a un gros potentiel touristique à développer dans le nord de Lanaudière. « Il faut étendre la saison touristique hivernale et bâtir de nouveaux produits d’appel pour attirer les touristes étrangers », a expliqué M. Couillard. Tout comme ses adversaires, il est conscient qu’il y a trois députés du Parti québécois dans Lanaudière. Cependant, il croit que dans la région comme ailleurs, il y a des gens qui adhèrent aux idées libérales et qu’avec la reconstruction du parti, c’est possible d’aller chercher des sympathisants.
Bataille de coqs
En ce qui concerne la course à la succession de Jean Charest, M. Bachand soutien que c’est assez délicat de s’affronter entre députés. Ce dernier souligne que c’est comme si trois équipes de hockey se battent pour former une équipe d’étoiles pour aller à la Coupe du Monde. « On se donne des mises en échecs en tentant de ne pas blesser l’autre », a-t-il imagé. Par ailleurs, il a très hâte de faire campagne contre Pauline Marois et François Legault, car selon lui, il pourra parler des défauts des autres à ce moment-là.
Il a été impossible de joindre le troisième candidat, Pierre Moreau.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.