Marceau prône l'accès à l'éducation pour tous

Par Louis-Antoine Lemire
La modulation des frais de scolarité en fonction du programme d’étude n’est pas nécessairement un gage de succès selon le ministre des Finances et de l'Économie du Québec, Nicolas Marceau, qui soutient que les jeunes provenant des milieux défavorisés étaient moins nombreux à s’inscrire dans les facultés où les droits de scolarité étaient plus élevés dans certaines universités en Ontario qui ont tenté l’expérience.
Le ministre a fait cette déclaration au Journal, lorsque questionné sur cette proposition jugée favorable par les trois candidats à la chefferie du Parti libéral lors de leur premier débat qui s’est déroulé la semaine dernière. Le député de Rousseau, qui agissait à titre de conférencier au diner de la Chambre de Commerce du Grand Joliette, a dit qu’il ne souhait pas que le revenu des parents détermine si un étudiant peut être admis dans un programme tel que le droit et la médecine. Ce dernier préfère que le talent et le travail soient préconisés. Quant aux commentaires de Pierre Moreau, candidat à succession de Jean Charest, qui a évoqué l'intérêt d'« ouvrir le débat sur la pertinence des cégeps », M. Marceau croit mordicus que les Cégeps ont été des atouts pour le Québec, donnant aux régions un accès aux études postsecondaires. « J’ai beaucoup de misère avec ce diagnostic, mais s’il y a un débat à avoir sur cette question nous l’aurons », dit-il.
Lanaudière
Devant près de 300 convives, M. Marceau est revenu sur quelques éléments de son budget qu’il a présenté en novembre dernier. De plus, il a souligné que le taux de croissance économique de Lanaudière était de 4,5 % annuellement comparativement à 3,2 % pour la province. Cependant, la région de Lanaudière droit créer encore plus de richesse selon lui. Il préconise donc, plus d’investissements privés.
Il a aussi rappelé qu’il tient compte que le sous- financement en matière de service de santé dans Lanaudière est un important problème, mais il précise qu’aucun montant supplémentaire n’est prévu en 2013. « Nous sommes dans contexte budgétaire difficile. Toutefois, à chaque fois que nous pourrons investir de nouvelles sommes, nous ferons en sorte que la région reçoit une plus grande part », assure-t-il.
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