La ville de Joliette rencontrera dans les prochaines semaines, tous les syndicats des employés de la ville, afin de discuter, avec ceux-ci, des régimes de retraite.

Questionné par un citoyen, lors de la séance du 18 juin dernier, sur la décision du gouvernement fédéral de hausser l’âge de la retraite à 67 ans, ainsi que sur les déficits de plusieurs régimes de retraite, de plusieurs villes du Québec, le maire René Laurin a indiqué que Joliette avait entamé une réflexion à ce sujet, depuis déjà un an.

« Nous avons un scénario à présenter aux trois syndicats de nos employés. Par contre, il n’est pas question de négocier sur le place publique », a averti M.Laurin.

Sans vouloir trop entrer dans une guerre de chiffres, le maire de Joliette souligne que le déficit des régimes de retraite, pour ses employés, s’élèverait à plus de six millions$. « Nous aurons une meilleure idée des véritables chiffres à la fin de l’année », ajoute-t-il.

Ouvert à discuter

Du côté du syndicat fonctionnaires municipaux de la ville de Joliette, affilié à la CSD, le représentant syndical Daniel Beauchemin, a indiqué que ses employés étaient ouverts à discuter avec la ville.

« On sait que Joliette veut nous parler sur ce sujet. Nous ne sommes pas contre l’idée et nous sommes prêts à voir si des aménagements sont possibles. Par contre, nous préférons réserver nos commentaires tant que ne connaîtrons pas la position officielle de la ville, et que je n’aurai pas reçu de mandat clair par mes membres », a précisé, en entrevue téléphonique M.Beauchemin.

Actuellement en période de négociation pour le renouvellement de la convention collective, échue depuis le 31 décembre dernier, le syndicat fonctionnaires municipaux de la ville de Joliette souhaite discuter de ce dossier à l’intérieur des présentes négociations, contrairement au souhait de la ville, selon M.Beauchemin. « Selon nous, cela fait partie des conditions de travail », ajoute-t-il.

Pour ce qui est du syndicat des pompiers de Joliette, le conseiller syndical, Hugo Tessier, lui aussi a préféré ne pas commenter le dossier, avant d’avoir eu une officielle rencontre avec la ville. Personne, du côté du syndicat des employés manuels de la ville de Joliette, affilié à la FTQ, n’a retourné l’appel fait par le journal.