La prison pour une ex-prof des Samares
Une ex-enseignante de la Commission Scolaire des Samares a pris le chemin de la prison, le 17 mai, au palais de justice de Joliette, pour des infractions de nature sexuelle contre une personne d’âge mineure.
La dame, dont on ne peut dévoiler son identité en raison d’une ordonnance judiciaire, est âgée de moins de 40 ans. Elle avait plaidé coupable, à la fin octobre 2015, à un chef de contact sexuel et un d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 16 ans. Ces infractions ont été commises entre le 1er juillet 2013 et le 30 août de la même année.
Elle a aussi avoué avoir eu en sa possession, dans le but de faire le trafic, du hashish et du cannabis ainsi que de possession simple de cannabis.
Selon le résumé des faits, l’accusée n’était pas l’enseignante de la victime mais l’aurait connue alors que ce dernier fréquentait l’école où l’enseignante travaillait. À un certain moment, l’accusée lui a fait une fellation et lui a touché ses seins. La victime était âgée de moins de 16 ans au moment des faits.
Lors du retour en cour de la dame, le 18 mai, la Couronne, représentée par Me Roxanne Gagné, et la Défense, représentée par Stéphane Tellier, ont fait une suggestion commune de 12 mois de détention ferme, qui a été entérinée par le juge Claude Lachapelle. Il s’agit de la peine minimale dans le cas de contacts sexuels.
Me Tellier a précisé, dans sa plaidoirie, que sa cliente était allée chercher de l’aide à la suite de son arrestation et que dès le début des procédures, elle avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés.
En plus de sa peine de prison, l’accusée devra se soumettre à une probation de trois ans. Son nom sera aussi inscrit sur le registre des délinquants sexuels à perpétuité.
L’ex-enseignante a été congédiée par la Commission Scolaire des Samares. Le syndicat représentant l’accusée a cependant déposé un grief pour contester cette décision. Le litige est toujours en suspens.
Sonia Boivin
Rappelons que Sonia Boivin, qui était arrêt de travail comme enseignante en arts plastiques à la Polyvalente Bathélémy-Joliette, avait écopé, le 30 septembre 2015, à trois mois de détention ferme et cinq mois dans la collectivité. Elle avait plaidé coupable, en 2014, à des accusations de d’avoir produit, imprimé ou publié de la pornographie juvénile, de distribution de pornographie juvénile et de complot pour leurre informatique.
Entre le 3 septembre et 15 octobre 2011. Vincent Bouchard, un ex-enseignant, de la région de Trois-Rivières, a communiqué avec Sonia Boivin via internet. Durant les conversations, M. Bouchard avait proposé un « trip à trois » avec une jeune fille d’âge mineure. Or, cette adolescente était une personne fictive qui avait été inventée de toute pièce par M. Bouchard.
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