Le lanaudois Idelson Guerrier déclaré non-criminellement responsable
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18h27
Par Guy Latour, Journaliste
Au terme d'un procès de plus de deux mois, un jury de la Cour supérieure à Montréal a conclu à la non-responsabilité criminelle d'Idelson Guerrier.
L'homme de 35 ans, faisait face à deux chefs de meurtre prémédité et de deux tentative de meurtre.
Les crimes reprochés à l'accusé ont eu lieu en juin 2012 à l'Hopital Notre-Dame-de-Montréal. Les victimes, Gaétan Sénécal, 69 ans, et Claude Courtemanche, 77 ans, sont décédées par strangulation. Il avait aussi tenté de tuer de autres personnes.
Selon la Presse, l'accusé a affirmé, durant son procès, n'avoir aucun souvenir d'avoir commis les gstes mais qu'il était possible qu'il aient commis les meurtres. De plus, deux psychiatres sont venus témoigner que Guerrier souffrait de schizophrénie paranoïde, lors des meurtres.
Comme c'est toujours le cas lorsqu'un verdict de non-responsabilité criminelle est prononcé, le dossier d'Idelson Guerrier a transféré à l'Institut Louis-Philippe Pinel pour y subir des traitemements.
Dans 90 jours, la Commission d'examen des troubles mentaux se penchera sur son cas et décidera de la suite des choses.
À Joliette
Pour ce qui est accusations criminelles à Joliette. Idelson Guerrier sera ramené devant un juge le 1er avril prochain pour orientation.
Il est accusé de méfait de moins de 5000 $, voie de fait, trois chefs de menaces de mort, harcèlement criminel, conduite dangereuse et agression armée.
Les évènements se seraient déroulés à Joliette et Saint-Esprit, entre le 1er février et le 9 juin 2012. Il est détenu préventivement depuis juin 2012 pour les évènements de Montréal.
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1 commentaires
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Franchement, notre système de justice est vraiment malade, ça en fait pitié.
Quand une personne se fait hospitaliser, c'est pour se faire soigner, pas pour se faire étrangler. Une vie ne vaut donc rien comparé à la maladie mentale. J'ose imaginer comment se sentent les proches de ces deux innocentes victimes. Cet homme (comme tant d'autres) a un dossier bien garni, mais ce n'est pas de sa faute: ce serait donc à nous tous de s'en occuper, de le comprendre et de lui pardonner?... Misère!