Sylvain Loisellle plaide coupable
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13h00
15 janvier 2015
Par Guy Latour, Journaliste
Sylvain Loiselle, l’homme qui était soupçonné d’avoir assassiné sa sœur Linda Loiselle, en février 2011 à Saint-Lin-Laurentides, a finalement plaidé coupable à une accusation réduite.
Initialement accusé de meurtre prémédité, Loiselle, 49 ans, a reconnu sa culpabilité à un chef de meurtre non-prémédité, le 12 janvier dernier, au palais de justice de Joliette.
Selon le résumé des faits présenté devant le juge Marc David, de la Cour supérieure, la victime a été tuée d’au moins sept coups de marteau par Loiselle, le 1er février 2011, vers 5h00 du matin
Lors de son arrestation, l’accusé avait fait rapidement des aveux. « J’en veux pas d’avocat, je plaide coupable, je l’ai tué ma sœur. Je l’ai tué c’est tout, le marteau il est à Montréal. Je lui ai donné trois à cinq coups de marteau pis je lui ai mis une taie d’oreiller dans la face », a-t-il déclaré.
Avant de commettre son crime, Sylvain Loiselle, avait enfermé son neveu lourdement handicapé, Marc-André Malo, âgé de 20 ans à l’époque, dans sa chambre du sous-sol de la résidence de la victime, sur la rue Bernard.
Il avait même placé une chaise roulante devant sa porte, pour empêcher le jeune homme de sortir de sa chambre. Loiselle a plaidé coupable à un chef de négligence criminelle causant des lésions corporelles. Marc-André Malo a été laissé seul durant près de sept jours, n’avalant qu’une banane durant tout ce temps.
Le marteau, qui a servi au meurtre, a été retrouvé au domicile de l’accusé lors d’une perquisition.
Ce n’est que le 7 février 2011, soit sept jours après le crime, que le meurtrier s’est rendu aux policiers de la MRC de Montcalm, en compagnie d’un ami afin de se livrer.
Il avoue son crime à Claude Poirier
À la suite de son arrestation et sa mise en accusation, Sylvain Loiselle avait communiqué à deux reprises avec Claude Poirier, de l’émission le Vrai Négociateur. À chaque fois, il avoué son crime ajoutant qu’il n’avait aucun remords sauf pour les gestes commis contre son neveu.
Le juge Marc David a entériné la suggestion commune des avocats au dossier, soit Me Marc-André Ledoux, pour la Couronne, et Me Paul Skolnik, pour la défense.
Il a condamné Sylvain Loiselle a la prison à vie sans possibilité de libération avant 18 ans. Il a cependant retranché quatre ans, soit la détention provisoire.
Me Skolnick a précisé au tribunal que son client avait eu une enfance très difficile, étant notamment battu par ses parents. Dès l’âge de 8 ans, il a aussi séjourné dans plusieurs familles d’accueil jusqu’`à ses 18 ans. Par la suite, il a multiplié les crimes dont des vols qualifiés, écopant de plusieurs peines de prison.
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3 commentaires
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M
Maryse
Il y a 7 ans
Non mais pauvre gars quand même!!! Le père... la mère et là la soeur... je n'envie pas sa vie mais... pauvre lui!!!
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A
anonyme
Il y a 7 ans
Une chose est certaine; voici le résultat d'un enfant maltraité qui devient adulte et dont les parents créent un individu criminel sans se soucier du déclin psychologique à travers les années. La soeur a ensuite traité son frère comme ses parents et il a sauté une coche. Combien d'abus verbal de plus est ce que quelqu'un comme Sylvain Loiselle est supposé continuer à accepter. Non, il n'aurait pas dû commettre ce crime envers sa soeur, mais disons que quelqu'un d'abusé année après année n'a pas les capacités mentales pour réagir autrement. Pas un meurtre prémédité avec un plan de tuer, mais bien une réaction qui a simplement explosé. Par exemple, le sort de son neveu aurait dû arriver d'une autre manière que de le laisser sans défense, même si Sylvain ne voulait pas que le jeune trouve sa mère décédée dans la maison. On ne peut pas savoir le calvaire mental d'un être humain sans l'avoir vécu nous-même.
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MH
Michelle Henuset
Il y a 7 ans
Je compatis à ce qu'il a vécu
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AFFICHER PLUSJe compatis M Loiselle!!!
Sylvain, ton calvaire est fini. Refais ta vie du mieux que tu peux.
Pour ta soeur qui te défend, au moins il te reste quelqu'un qui crois en toi, malgré ton crime.
Il y a des gens au Québec qui te soutiennent à cause du calvaire que tu as vécu.
Moi aussi j'ai eu un enfance difficile.