Deux fonctionnaires de Joliette devant la justice

Par Guy Latour
Deux employés faisant partie de la fonction publique à Joliette se retrouvent actuellement dans l'eau chaude puisqu'ils font face à des accusations criminelles.
Me Pierrick Sylvestre, 39 ans, le directeur de greffe à la ville, actuellement en congé de maladie, a plaidé coupable, le 10 février, en fin d'après-midi, à un chef d'avoir mal entreposé une arme à feu, soit un fusil de calibre 12 Remington. En échange de ce plaidoyer de culpabilité, la Couronne a retiré deux autres accusations d'avoir mal entreposé une arme ainsi que des balles 9 mm et des cartouches 9 mm.
Selon les faits relatés devant le juge Maurice Parent, c'est un appel de la famille de M.Sylvestre à la Sûreté du Québec, qui a amené les policiers, à effectuer une perquisition le 2 décembre dernier, à son domicile, de façon préventive. L'arme, mal entreposée, a été retrouvée dans le garde-robe de l'accusé.
Représenté par Me Karine Boisvert, Pierrick Sylvestre reviendra devant le juge, le 27 février prochain pour recevoir sa sentence. Malgré qu'il ait plaidé coupable, l'accusé pourrait recevoir une absolution inconditionnelle, puisque l'accusation a été déposée par voie sommaire. Cela qui signifie qu'il ne pourrait pas avoir été condamné à l'égard de l'infraction qu'il a commise.
« Tout ce que je peux dire, c'est qu'il pourrait y avoir une suggestion commune concernant la sentence à imposer. Nous sommes toujours en discussion en ce sens », a indiqué le procureur de la Couronne, Me Lucas Bastien.
Le 27 février prochain, M.Sylvestre tentera également de récupérer les deux armes qui avaient été saisies. Celles-ci étaient enregistrées en toute légalité.
Harcèlement et méfait
Par ailleurs, Michel Vanasse, conseiller en ressources humaines à la ville, subira son enquête préliminaire, le 29 mars prochain, sous quatre chefs d'accusation.
Selon, la dénonciation, M.Vanasse, 50 ans, et sa conjointe, Nicole Alary, âgée de 50 ans également, aurait agi, à l'égard de deux couples, demeurant près du domicile des accusés, dans l'intention de les harceler ou sans se soucier qu'ils se sentent harcelés, et ce, entre le 1er janvier 2005 et le 1er septembre 2010, à Joliette.
De plus, les accusés auraient également commis un méfait de plus de 5000$, sur les résidences des deux victimes. C'est un possible conflit entre voisins qui seraient à l'origine des accusations criminelles.
Libérés sous promesse et représentés par Me Michel Varin, le couple avait plaidé non coupable, lors de sa comparution, le 30 novembre 2010.
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