La SQ enquête sur le feu de la caserne à Rawdon
Des photos au lendemain de l'incendie la caserne de Rawdon le 29 d cembre 2010. Sur la photo, le maire de Rawdon, Jacques Beauregard.
Des photos au lendemain de l'incendie la caserne de Rawdon le 29 d cembre 2010.
Des photos au lendemain de l'incendie la caserne de Rawdon le 29 d cembre 2010.
Des photos au lendemain de l'incendie la caserne de Rawdon le 29 d cembre 2010.
Des photos au lendemain de l'incendie la caserne de Rawdon le 29 d cembre 2010.
Des photos au lendemain de l'incendie la caserne de Rawdon le 29 d cembre 2010.

Par réjean turgeon
« Je trouve ça déplorable, c'est consternant ».
Ces propos du citoyen Daniel Dessureault résument bien l'état d'esprit dans lequel est plongée la population de Rawdon au lendemain l'incendie qui a ravagé la caserne de pompiers de leur municipalité.
Hugo-Pierre Leblanc, lieutenant au Service des incendies de Rawdon, était officier de garde ce soir là.
Il a été le premier à se rendre sur les lieux après qu'un ambulancier eut sonné l'alarme.
« J'ai constaté que le feu ravageait le deuxième étage et la toiture de la partie administrative de la caserne et j'ai du faire appel à mes collègues de Sainte-Julienne, Chertsey et Saint-Alphonse-Rodriguez devant l'ampleur du sinistre», a déclaré M. Leblanc.
Malgré l'épaisse fumée et l'intensité du brasier, les pompiers volontaires de Rawdon auront réussi à enfiler leur propre équipement de combat et sortir leurs véhicules du garage adjacent pour lutter contre l'élément destructeur.
Il aura fallu plusieurs heures avant que la soixantaine de sapeurs viennent finalement à bout des flammes.
La Sûreté du Québec a ouvert une enquête pour déterminer les causes de ce violent incendie.
Des agents ont fouillé les décombres à la recherche d'indices mais leur travail s'annonçait ardu. Il faudra peut-être compter plusieurs jours avant d'obtenir le résultat de leur expertise.
Selon les premières constatations, le feu aurait pris naissance dans un mur avant de se propager au reste de la structure abritant les bureaux, la cuisine et la cafétéria des pompiers.
Pour l'instant, le maire de Rawdon, Jacques Beauregard, ne peut se prononcer sur l'avenir des installations.
Il faudra une évaluation complète de la structure en acier de la caserne qui a été affaiblie par la chaleur pour déterminer si tout sera reconstruit ou non.
« Le principal c'est que nous avons sauvé tous nos équipements, il n'y a pas eu de blessé, notre service d'incendie est complètement opérationnel », a-t-il précisé, ajoutant que des assureurs sont déjà passés faire le constat des dégâts.
Des dégâts que le lieutenant Leblanc évaluait sommairement à quelques centaines de milliers de dollars.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.