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La vague de violence diminue dans les écoles de Joliette

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21 décembre 2010
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Par Réjean Turgeon

La vague d'incidents violents enregistrés dans les quatre écoles secondaires de Joliette a diminué depuis la rentrée scolaire en septembre dernier.

Selon l'agente Sonia Vallières de la Sûreté du Québec, cette accalmie est due au Programme d'intervention en milieu scolaire mis sur pied en 1997, un programme qu'appliquent une centaine de policiers de la SQ sur l'ensemble du territoire québécois.

Impliquée dans ce programme depuis deux ans, Sonia Vallières admet que les nombreuses bagarres, règlements de compte et gestes d'intimidation avaient atteint leur apogée à la fin octobre, mais qu'on observe une période d'accalmie depuis la mi-novembre.

«Je n'ai plus à gérer cette violence autant, a précisé l'agente. Les jeunes se sont passé le mot et il y a une plus grande mobilisation au niveau de l'école.»

Objectifs du PIMS

Sonia Vallières demeure toutefois bien réaliste. Si le PIMS a pour objectif de lutter contre la drogue (un problème toujours présent), le taxage et la violence en milieu scolaire, le programme doit aussi s'intéresser au problème de la cybercriminalité, «un fléau au niveau du secondaire», s'empresse-t-elle d'ajouter.

L'agente fait toutefois remarquer que la criminalité dans les écoles de Joliette n'est pas pire que dans les MRC avoisinantes et que les problématiques sont les mêmes un peu partout.

Bilan des interventions

Le constat que dresse l'agente Vallières de ses interventions en milieu scolaire est toutefois positif.

S'il fut un temps où la présence d'un policier suscitait la curiosité dans un établissement scolaire, aujourd'hui la réalité est différente.

«Je fais maintenant partie de l'école, ajoute la policière. Je peux rencontrer les jeunes pour éviter que les menaces d'intimidation ne se transposent en gestes concrets.»

Si l'agente Vallières intervient de façon générale dans un contexte de prévention de la criminalité, elle se doit d'agir aussi dans un contexte de répression quand il y a un délit qui a été commis et qu'une plainte a été déposée.

«Le message passe, précise-t-elle. Aujourd'hui, la présence d'un policier à l'école est rassurante, mais peut facilement déranger les personnes à risque.»

Le PIMS n'est pas appelé à disparaître, loin de là. Un des effets du programme aura été de sensibiliser les jeunes au fait que s'ils font quelque chose de répréhensible, ils s'exposent aux conséquences.

Et dans ce contexte, «ils font doublement attention», de conclure l'agente.

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