Coupable de contacts sexuels

Par Guy Latour
Un individu de 49 ans, de Berthierville, a été reconnu coupable, la semaine dernière, de sept chefs d'accusation de nature sexuelle.
L'accusé, que l'on ne peut nommer en raison d'une ordonnance de non-publication, a commis ces gestes, entre janvier 2004 et mars 2009, à Berthierville et Montréal.
Selon le témoignage de la victime au procès, l'homme aurait commis des gestes de masturbation et aurait forcé sa jeune victime à le toucher, à lui faire des fellations, plusieurs fois par semaine, durant les cinq années qu'ont duré son calvaire.
En rendant son jugement, le 7 décembre dernier, le juge François Landry, de la Cour du Québec, souligne que le témoignage de la victime est notamment corroboré par la découverte de photos d'elle nue sur l'ordinateur de l'accusé, ainsi que l'ADN de l'accusé sur une couverture de la jeune victime, saisie lors d'une perquisition. Il a reconnu l'accusé coupable de contacts sexuels, d'incitation à des contacts sexuels, de contacts sexuels alors qu'il était en situation d'autorité, d'incitation à des contacts sexuels alors qu'il était en situation d'autorité, de production de pornographie juvénile et de trafic de drogue.
Au procès, en défense, la mère de la victime, qui était la conjointe de l'accusé, est venue dire qu'elle avait vu à plusieurs reprises sa fille donner des massages à son conjoint. Selon sa version, en aucun temps, elle n'a cru que sa fille avait été victime d'attouchements par l'accusé.
Peu de chance d'aller en appel
Me Roxanne Gagné, qui représentait Me Amélie Rivard pour la poursuite, lors du jugement, s'est dite très satisfaite de la décision du juge Landry.
Pour Me Marc Labelle, avocat de l'accusé, il est peu probable que ce verdict soit porté en appel puisque, selon lui, c'est un jugement fort étoffé en droit.
L'accusé est détenu depuis son arrestation, en novembre 2009. À deux reprises, il a aussi brisé ses conditions puisqu'il a communiqué avec sa victime alors qu'il lui était interdit de le faire. Il a écopé de six et 18 mois de prison pour ces deux bris de conditions.
Une date pour les représentations sur sentence sera fixée le 22 décembre.