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Repars : la justice alternative au service des citoyens

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9 décembre 2010
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Par Mathieu Ferland

Lanaudière vient de se doter d'une unité de justice alternative. L'organisme Repars est en fonction depuis avril dernier. Il agit comme médiateur dans des situations qui n'auraient pas besoin d'en appeler au système judiciaire.

Le système de justice alternative existe au Québec depuis 1985. Repars est géré par des bénévoles, qui à leur tour gèrent une justice «par les citoyens, pour les citoyens». La responsable de la formation et intervenante de l'organisme, Nathalie Provençal, a souligné le fait que son équipe met l'accent sur l'échange entre les partis impliqués. Les dix intervenants bénévoles s'occupent de cas de tous genres, à l'exception des causes touchant le droit familial. Les disputes entre voisins reviennent couramment au menu de Repars, qui assure la sécurité des partis lors du processus de médiation.

Un essentiel

Le capitaine de la Sûreté du Québec, Yanick Dusseault, a insisté quant à lui sur l'avenir du système judiciaire, qui doit impérativement passer par la justice alternative. Sur les 14 demandes faites à Repars depuis avril dernier, la totalité provenait du bouche-à-oreille et de suggestions de la SQ. Les policiers vont encourager la médiation afin de désengorger un système qui prend sans cesse de l'expansion. «La société n'a plus les moyens d'entretenir un système aussi lourd», a ajouté le capitaine Dusseault. Un nombre impressionnant d'appels logés à la SQ peut être réglé via la médiation. Selon Martin Melançon de la SQ, de ce nombre, il y en a plusieurs qui ne veulent pas porter plainte afin de ne pas envenimer la situation. Ce sont ces cas précis qui sont dirigés vers la médiation.

Processus simple

«Un cas peut se régler en dix minutes, ou en quelques mois selon le cas», a signifié Nathalie Provençal. Toute personne peut en appeler à Repars, par téléphone ou par courriel, qui évalue le cas dès réception de la demande. Ce système sera en place pour la première année d'existence avant d'être étudié et possiblement amélioré si besoin est.

Pas infaillible

René Laurin, maire de Joliette, a lui-même fait appel à Repars au cours des derniers mois. Une situation qui n'a pu être réglée. M. Laurin a soulevé le fait que l'Homme n'est pas infaillible, mais que l'emploi de ce système est mieux que de judiciariser systématiquement tous les problèmes. «Il y aura des échecs», a-t-il déclaré.

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