Cellulaire au volant : les infractions sont en baisse

Par Réjean Turgeon
La loi interdisant le cellulaire au volant continue de faire jaser, illégalement. Il y a cependant de l'espoir.
Les chiffres obtenus par le Journal de Joliette indiquent que si la tendance se maintient, le nombre de constats d'infraction émis pour les régions de Lanaudière, Laurentides, Laval et Montréal en 2010 sera moins élevé qu'en 2009.
« Ça baisse d'année en année », a déclaré Benoît Richard, porte-parole de la Sûreté du Québec.
Mais voyons les chiffres de plus près.
En 2009, le nombre de constats émis pour ces quatre régions s'élevaient à 3030.
Jusqu'à présent, en 2010, on est rendu à 2484 en date du 23 novembre.
«À ce rythme, ce sera donc plus bas pour l'ensemble de 2010 », a renchéri l'agent Richard.
Des quatre MRC qui composent la région de Lanaudière, c'est dans la MRC de Montcalm que les agents de la SQ ont émis le plus de constats jusqu'à présent en 2010, soit 101.
Les MRC d'Autray, de Joliette et de Matawinie-Rawdon suivent avec respectivement 78, 69 et 26 constats d'infraction.
Poussons les chiffres un peu plus en détails et voyons où se trouvent les conducteurs les plus fautifs dans la MRC de Joliette.
Sans surprise, Joliette, à cause de sa population plus élevée, remporte la palme avec 44 constats jusqu'à présent cette année.
Suivent dans l'ordre, Saint-Charles-Borromée avec 9, Notre-Dame-des-Prairies avec 8, Saint-Paul avec 4, Saint-Ambroise-de-Kildare avec 2. Crabtree et Sainte-Mélanie ferment la marche avec un constat chacun.
Faire usage d'un cellulaire au volant coûte cher. 115 $ très exactement et trois points d'inaptitude sont ajoutés au dossier du conducteur.
« Les conducteurs doivent se rappeler d'une chose, selon l'agent Richard, juste le fait de tenir en main un appareil muni d'une fonction cellulaire est illégal parce qu'ils sont présumés en faire usage.»
Les policiers rappellent qu'il est aussi interdit de s'immobiliser sur l'accotement d'une route pour faire un appel et qu'il faut immobiliser son véhicule à un endroit où le stationnement est autorisé.
Ils s'empressent aussi de souligner que le simple fait de tenir une conversation téléphonique au volant constitue une distraction et augmente les risques d'accident.
À la lueur des statistiques compilées jusqu'à présent cette année les policiers sont confiants, « Ça s'en vient, selon l'agent Richard, le message commence à passer.»
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