Neuf ans pour une bagarre mortelle

Par Guy Latour
Jean-Pierre Busseau, 48 ans, de Saint-Côme, a écopé d'une peine de neuf ans de pénitencier, le 7 juillet, au Palais de justice de Joliette. Il avait auparavant plaidé coupable à un homicide involontaire.
La sentence a été prononcée par le juge Maurice Parent, de la Cour du Québec, chambre criminelle et pénale. Busseau, qui est détenu préventivement depuis 16 mois, purgera donc 76 mois à compter de ce jour.
Lors de son jugement, le juge Parent a décrit l'accusé comme étant une personne manipulatrice et ayant tendance à vouloir mettre la situation à son avantage.
Les faits
Le drame est survenu le 5 mars 2009, dans un motel de Saint-Côme. L'accusé, armé d'un révolver, s'est rendu à cet endroit afin de discuter avec la victime, Normand Racette, concernant un conflit antérieur avec la mère de M. Busseau.
Une altercation s'ensuit. Un coup de feu accidentel est tiré, mais personne n'est blessé. Jean-Pierre Busseau s'empare de l'arme tombée au sol et se met à frapper la victime de plusieurs coups de crosse de révolver à la tête. L'accusé quitte les lieux laissant M. Racette inconscient dans sa chambre de motel. Il n'a été secouru que plusieurs heures plus tard.
Conduit dans un centre hospitalier, il est demeuré dans un coma pendant quatre mois avant de décéder en juillet 2009, suite à une hémorragie cérébrale. Initialement accusé de voie de fait grave, l'accusé a vu la couronne changer l'accusation à homicide involontaire en octobre 2009.
Il a plaidé coupable en décembre de la même année. Outre l'accusation d'homicide, Jean-Pierre Busseau a aussi reconnu avoir produit du cannabis, d'usage négligent d'armes à feu et de possession d'armes avec munitions facilement accessibles.
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