Un raconteur né à Joliette
Par Louis-Antoine Lemire
L’humoriste Michel Barrette promet un spectacle rempli d’anecdotes savoureuses au public Joliettain, le 28 novembre prochain, à la Salle Rolland Brunelle. Intitulé Faut jt’e raconte, le comique n’hésite pas à qualifier ce nouveau one man show comme le meilleur de sa carrière.
Selon lui, ce spectacle est le plus délinquant qu’il a conçu en 30 ans de carrière. « Je parle du plaisir d’être irraisonnable dans la vie », a dit M. Barrette, qui constate que plusieurs personnes sont obsédées par l’alimentation et leur bien-être. « C’est bien d’être sérieux, mais il faut aussi avoir du fun dans la vie », certifie-t-il.
Dans sa prestation, il abordera divers sujets, tels que la consommation d’alcool, sa santé personnelle, sa différence d’âge de 50 ans avec son plus jeune garçon et le fait qui décide encore d’effectuer des tournées à travers la province 30 ans plus tard.
Raconteur
Ce dernier souligne qu’il a toujours aimé raconter des histoires, et ce, depuis sa tendre enfance. « Lorsque je revenais d’un week-end, j’avais toujours quelque chose à raconter avec ma petite touche humoristique à l’école », a-t-il dit. Contrairement à certains humoristes, M. Barrette préfère offrir à son public un créneau plus léger, en écorchant quelques personnes au passage, sans en faire toutefois la base de son spectacle. « Je ne me pose pas de grandes questions concernant le monde politique sur les planches », a avoué l’humoriste.
Retour en arrière
Questionné à savoir quelle était la différence entre le Michel Barrette des années 80 et celui des années 2000, l’homme de 56 ans répond qu’il a fini par comprendre qu’il avait un certain talent d’humoriste et qu’il avait la capacité de faire rire les gens. « À mes débuts, j’étais très angoissé et mes numéros étaient réglés au quart de tour », a-t-il souligné. Dorénavant, il se permet de s’amuser avec la foule en créant une synergie avec l’assistance. « J’aime interagir avec le public. C’est important pour moi d’avoir une certaine proximité avec eux », a-t-il conclu.
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