Un premier opus pour une Lanaudoise
Par Louis-Antoine Lemire
Après avoir travaillé une dizaine d’années dans le monde littéraire, Elise Lagacé a décidé de quitter ce domaine pour terminer des études et publier son premier livre La courte année de Rivière-Longue.
« Comme j’avais pis un certain recul du milieu, je me suis permis d’écrire un premier roman », a dit l’auteure lanaudoise. Cette dernière a mentionné qu’elle a eu énormément de crainte dans le processus de création, car elle se retrouvait seule avec elle-même. « Il faut que l’œuvre soit comprise », a mentionné Mme Lagacé. Heureusement pour elle, son entourage a lu le livre et compris l’essence du propos. « Ça m’a réconfortée », dit-elle.
Synopsis
Ce roman raconte l’histoire d’un groupe d’individus demeurant à la campagne qui seront amenés à se rencontrer et à réaliser un projet collectif ensemble. Cinq ans avant l’histoire du roman, une femme a quitté le village laissant son enfant. Cet événement avait touché l’architecte du village, car sa propre mère l’avait aussi quitté. « Il souhaite que la dame revienne pour qu’elle lui explique son vécu. Il se dit que son parcours est peut-être similaire à celui de sa propre mère », a précisé l’auteure. Pour ce faire, l’homme qui cherche beaucoup de réponses a choisi de lui bâtir une maison pour qu’elle revienne et tous les membres de la communauté mettront l’épaule à la roue pour l’aider. « Ce roman est très court », a expliqué Mme Lagacé, qui souligne qu’elle n’écrit pas quand elle n’a rien à dire. D’ailleurs, elle retravaille très peu ses écrits.
L’auteure ne se fixe pas d’objectif financier pour ce premier opus, car elle dit qu’il y a énormément de bons livres au Québec. Elle souhaite plutôt avoir l’occasion de rencontrer des gens pour parler de son livre et encourager les gens à écrire. Peu importe, les résultats de la vente, elle dit qu’elle ne cessera jamais d’écrire. « L’écriture m’apporte beaucoup de paix et de plaisir », a conclu l’écrivaine.
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