Chantal Lacroix sème le bonheur aux Matinées Lanaudoises
Par Julie Beauchamp Martin
L’animatrice Chantal Lacroix a voulu porter différents messages en racontant différents moments de sa carrière, lors de la conférence d’ouverture du congrès des Matinées Lanaudoises.
« Il faut bannir le mot impossible de votre vocabulaire. » C’est ainsi que s’est débutée la conférence de Chantal Lacroix, connue pour ses nombreuses émissions de télé à caractère humain.
L’animatrice est venue appuyer ses dires avec son histoire personnelle. Sourde d’une oreille, elle qui chuintait dans son enfance a toujours voulu devenir animatrice de télévision. Ses parents lui ont alors dit qu’ils allaient lui payer des cours de diction, à condition qu’elle ne dise jamais que son rêve est impossible. Un rêve qui s’est réalisé.
S’en est suivie plus tard une carrière en télévision, qui n’a pas toujours été facile. Chantal Lacroix a pris le temps de raconter comment elle a brisé les barrières pour pouvoir réaliser son rêve. Débutant à la télé à Météomédia, Chantal Lacroix a ensuite tenté d’obtenir une audition pour être chroniqueuse à l’émission Blablabla, ce qui lui est refusé. « J’ai appelé directement chez Danielle Ouimet et je lui ai fait une chronique au téléphone », raconte-t-elle. Elle a ainsi pu se présenter à l’audition et a obtenu le poste.
L’animatrice a également fait preuve d’audace avec son premier succès à la télé, Partis pour l’été, pour lequel elle a elle-même trouvé le financement. Le concept de l’émission, dans laquelle Chantal Lacroix et un invité faisaient des activités extrêmes lui a beaucoup apporté pour vaincre sa peur des hauteurs et des serpents. « Vous ne savez pas ce que ça fait de vaincre ses phobies. Ça amène de l’estime de soi, ça donne de l’audace », s’est confiée Mme Lacroix.
Chantal Lacroix a entre autres conseillé à l’assistance de faire preuve d’audace. « Qu’est-ce qui fait que l’on grandit? C’est lorsque l’on sort de sa zone de confort, lorsque l’on se lance des défis! Il faut arrêter de se fixer nos propres limites ».
Chantal Lacroix s’est ensuite attardée sur la prémisse de donner au suivant. Elle a expliqué que tout ce que l’on donnait nous revenait et qu’il fallait se réjouir du bonheur des autres, au lieu de l’envier. « Le jour où l’on va vivre dans une société plus collective, moins individualiste, le bonheur des autres, on va le rechercher ».
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