Culture Lanaudière dresse son bilan de fin d'année

Par Réjean Turgeon
Il faut d'ailleurs baigner dans ce merveilleux monde de la création et de l'originalité pour encore mieux l'apprécier.
Andrée Saint-Georges est directrice générale de Culture Lanaudière, ce conseil régional dont le mandat vient du ministère provincial de la Culture.
Sa mission est claire : faire la promotion des artistes, les aider dans leurs démarches d'obtention de bourses, leur fournir les informations pertinentes et assurer tout le volet concertation avec les intervenants d'autres milieux.
«2010 aura été une année riche en rebondissements», a soutenu Mme Saint-Georges qui a tenu à rappeler les grandes réalisations de son organisme au cours des derniers mois.
Les grands prix de la culture Desjardins
Mme Saint-Georges inscrit la 19e édition des grands prix de la culture Desjardins avec ses 20 000 $ en bourses comme l'une des «magnifiques tribunes» qui ont contribué au rayonnement des artistes dans Lanaudière.
Elle rappelle aussi la présentation de l'exposition Hautes Sphères dans le cadre du Salon des métiers d'art de Montréal.
«Un conseil de la culture qui se présente au Salon avec ses artistes, ce n'est pas banal», renchérit Mme Saint-Georges.
Impossible d'autre part de passer sous silence l'Artefact, la nouvelle revue virtuelle de Culture Lanaudière, une revue qui se veut plus critique, dira Mme Saint-Georges, et pour qui l'initiative se veut en fait «un bulletin professionnel des artistes».
Si on ajoute à ces événements la Quinzaine du livre, on peut facilement comprendre les efforts déployés par Culture Lanaudière pour réaliser son mandat.
Les défis de 2011
Si 2010 a été mouvementée pour Culture Lanaudière avec en prime un déménagement dans de nouveaux locaux (165 Lajoie Sud, à Joliette), 2011 sera déterminante sur le plan administratif.
Il faudra négocier un nouveau budget triennal avec le gouvernement, alors que les budgets des dernières années n'ont pas été indexés.
«On nous met beaucoup de pression pour que l'on s'autofinance», a ajouté Andrée Saint-Georges, qui estime que son plus gros défi sera d'aller chercher des commanditaires différemment sans être en compétition avec les artistes et les diffuseurs.
C'est pour ça que Culture Lanaudière comptera encore sur ses mécènes de la culture, mais qu'elle redoublera d'efforts pour en trouver d'autres.
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