L'instructeur de parachutisme hors de danger

Par Agence QMI \ Stéphane Tremblay
L'instructeur de parachutisme Pierre Mayence, qui s'est grièvement blessé samedi après-midi, à l'école de parachutisme Voltige, dans Lanaudière, est maintenant hors de danger.
L'instructeur de parachutisme Pierre Mayence, qui s'est grièvement blessé samedi après-midi, à l'école de parachutisme Voltige, dans Lanaudière, est maintenant hors de danger.
L'homme de 38 ans a été opéré avec succès au fémur et pour des fractures de la colonne vertébrale, dimanche. Il était toujours aux soins intensifs lundi soir, à l'hôpital Sacré-Cœur de Montréal, dans un état grave, mais stable. Seuls sa famille et ses amis proches peuvent lui rendre visite.
«Il a besoin de temps pour récupérer. Il a été très chanceux et nous en sommes très heureux», a confié lundi Mario Blanchard, copropriétaire de l'école de parachutisme Voltige 2001 à Notre-Dame-de-Lourdes.
M. Mayence, un parachutiste d'expérience, aurait fait une mauvaise manœuvre avec les sangles arrière de son parachute au moment de l'atterrissage. Alors qu'il se trouvait à plus de 180 mètres du sol, il aurait tiré une sangle de son parachute afin de prendre de la vitesse, question d'avoir encore plus d'adrénaline.
«Toutefois, rendu à une dizaine de pieds du sol, il faut tirer sur la sangle pour arrondir le parachute afin de ralentir. Il aurait agi une fraction de seconde trop tard pour atterrir en toute sécurité. Nous faisons tous des erreurs», a souligné M. Blanchard.
Pierre Mayence a donc brutalement heurté le sol avec ses genoux. D'abord transporté à l'hôpital de Joliette, il a été par la suite transféré à Montréal.
M. Mayence, d'origine Belge, compte plus de 1100 sauts à son actif. Il est instructeur à l'école de parachutisme qui appartient aussi au comédien québécois Guillaume Lemay-Thivierge.
M. Mayence a été figurant dans le film québécois «Les pieds dans le vide», mettant en vedette Guillaume Lemay-Thivierge dans le rôle d'un propriétaire d'un centre de parachutisme.
Cet accident de parachute, le premier au Québec en 2010, fait tout de même réfléchir ces adeptes de ce sport extrême. «Il y a plusieurs sauts par jour ici et rares sont les accidents. Nous continuons de sauter de la même manière. Nous n'avons pas le choix, car c'est en devenant sur nos gardes que l'on risque de se planter. Nous y allons quand même avec plus de vigilance depuis cet accident», a indiqué Mario Blanchard, qui a lui-même réalisé plus de 6500 sauts.
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