Les festivals ont un impact concret
Par Mathieu Ferland & Marie-Philip Chaput Marie-Philip Chaput & Mathieu Ferland
La saison des festivals a-t-elle un véritable impact pour les commerçants de la région? Selon les organisateurs de certains de ces événements, les retombées économiques importantes alors qu’une part importante des visiteurs proviennent de l’extérieur de la région de Lanaudière.
Mémoires et Racines, Tout pour la musique, le Festival de Lanaudière et les Fêtes gourmandes de Lanaudière ne sont que quelques-uns des festivals qu’il y a dans la région et qui permettent à des commerçants et des entreprises d’ici de connaître un chiffre d’affaires plus élevé qu’à l’habitude.
La directrice générale du Festival Mémoires et Racines, Josée Latendresse, explique que tout près de 25 % de la clientèle globale de l’événement provient de la région de Montréal, 40 % de Lanaudière et le reste de l’ensemble du Québec. Elle souligne que, bon an mal an, entre 8000 et 12 000 personnes fréquentent le festival, qui est sera à sa 20e édition cette année.
En effet, Mémoires et Racines tiendra une partie de sa programmation au centre-ville de Joliette, notamment en s’associant avec plusieurs restaurants et bars de Joliette où se produiront quelques artistes invités. Mme Latendresse ajoute également que le spectacle gratuit du centre-ville attire environ entre 2000 et 3000 personnes, un public qui profite généralement bien des installations et commerces de Joliette.
Du côté du Festival de Lanaudière, le directeur de la programmation, Alex Benjamin, soutient que les spectacles offerts sont prévus afin de satisfaire un public vaste et varié. « L’important est d’être équilibré dans ce que nous offrons afin que tout le monde y trouve son compte », ajoute M. Benjamin.
Un impact réel
Le Journal a contacté des personnes du milieu de la restauration, afin de prendre leur pouls, car ils sont les principaux concernés par le sujet.
La propriétaire du restaurant Matize de Joliette, Isabelle Rondeau, explique que son entreprise connaît un achalandage plus élevé, lorsqu’il y a des évènements spéciaux à Joliette. Elle ajoute qu’un spectacle à guichet fermé est extrêmement bénéfique pour le centre-ville de Joliette. « Je donne l’exemple des Belles-sœurs, pièce de théâtre qui a été présentée il y a 4 ans. Cela a été un été record. Mais après les Belles-sœurs, on n’a jamais revécu ça. C’est éphémère. » raconte la propriétaire du Matize. Elle précise que l’impact le plus concret qu’elle peut ressentir lors des soirs de festivités ou de spectacle est la tenue d’un deuxième service. «C’est définitivement à ce niveau que je vais rentabiliser», précise Mme Rondeau.
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