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Que la glace soit assez épaisse ou non, le mot d’ordre sur les cours d’eau gelés est prudence

Pouvez-vous vraiment vous aventurer sur un cours d'eau glacée?

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29 décembre 2019
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Chaque année, près de dix Québécois perdent la vie par noyade pendant l’hiver. Dans la majorité des cas, les décès se produisent en marchant, en jouant au hockey, en pêchant ou en faisant de la motoneige sur la glace d’un cours d’eau.

Pour que ce nombre de noyades diminue, la Société de sauvetage rappelle trois consignes de sécurité à suivre avant de pratiquer une activité sur un cours d’eau gelé afin de savoir si celui-ci est suffisamment sécuritaire.

Observez la couleur de la glace

  • La glace bleue et transparente est habituellement la plus résistante.
  • La glace blanche opaque (glace de neige) contient un pourcentage d’air élevé; sa résistance dépend de sa densité. La glace blanche qui contient peu d’air est presque aussi résistante que la glace bleue.
  • La glace grise contient habituellement de l’eau à la suite d’un dégel, et doit être considérée comme dangereuse.

Examinez l’environnement

  • La taille et la profondeur du plan d’eau influencent la formation de la glace. Plus le lac est profond, plus il prend de temps à geler. La glace qui se trouve près des rivages se forme plus rapidement, et fond également plus rapidement.
  • Les courants amincissent le dessous de la glace. La glace des rivières est donc moins solide que celle des lacs à cause de l’action du courant.
  • Les obstacles, tels qu’un quai ou une pierre, absorbent la chaleur du soleil. Ils retardent la formation de la glace et en accélèrent la fonte.
  • Une température ambiante qui demeure toujours sous 0 degré Celsius entraîne la formation d’une glace plus solide qu’une température qui oscille de part et d’autre du point de congélation.
  • La fonte et le regel de la surface de la glace, causés par les variations de température, créent une glace en couches superposées. La glace comporte donc plusieurs failles, ce qui la rend plus vulnérable.
  • Le réchauffement par le soleil diminue la solidité de la glace. Celle-ci est habituellement plus solide le matin qu’en fin de journée.
  • L’eau qui s’accumule sur la glace à la suite de précipitations affaiblit celle-ci.
  • La neige a le même effet qu’une couverture : elle augmente la température de la glace. Une chute de neige qui atteint la moitié de l’épaisseur de la glace peut créer une situation dangereuse.
  • Le vent peut produire un certain déplacement d’eau qui en retardera la congélation. De plus, le vent peut déplacer la neige et créer une couverture (voir le point précédent).
  • Vérifiez l’épaisseur de la glace

Aucun type de glace n’est sécuritaire à 100 %. Vous devez toujours tenir compte de son épaisseur. Mesurez-la en perçant un tout petit trou jusqu’à l’eau, et ce, à différents endroits. Si l’épaisseur de la glace est de 7 centimètres ou moins, ne vous y aventurez pas.

 

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