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Journée nationale des infirmières et infirmiers auxiliaires

Rencontre avec des infirmières auxiliaires et étudiantes de Joliette

durée 18h00
5 mai 2022
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Marie-Eve Buisson
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Par Marie-Eve Buisson, Journaliste

C'est aujourd'hui que le Québec célèbre la Journée des infirmières et infirmiers auxiliaires pour souligner leur force de caractère et leur importance dans le milieu de la santé. 

Pour cette occasion, Néomédia Joliette tenait à rencontrer des étudiantes passionnées par cette carrière et une infirmière auxiliaire qui exerce son métier depuis près de 10 ans. 

Nadia Brault Lauzon, une préposée aux bénéficiaires depuis environ 15 ans, a décidé l'année dernière qu'elle allait réorienter sa carrière à l'âge de 44 ans. La mère de deux jeunes enfants est donc retournée aux études en mars 2021 pour compléter un DEP afin de devenir infirmière auxiliaire. 

Beaucoup de hauts et un peu de bas

« Ce métier est tellement valorisant. Lorsqu'un patient me remercie de l'avoir aidé, cela m'apporte beaucoup de bonheur », dit-elle avec joie. Pour l'étudiante, travailler de soir, de nuit et la fin de semaine n'est pas un problème. Elle est même prête à travailler à Noël et au jour de l'an. 

« Ça ne me dérange pas de travailler à Noël, parce que ça fait plus de 10 ans que je m’occupe de mes patients et que je les adore. C’est grâce à eux que je suis retournée à l’école et je peux les considérer comme ma deuxième famille. Comme dans tous les métiers il y a des hauts et des bas, mais pour moi il y a beaucoup plus de hauts », ajoute-t-elle.

« C'est le métier qui m'a choisi »

Janie Ouimet a également réorienté sa carrière plusieurs fois avant de découvrir ce qu'elle aime. Elle a tout d'abord étudié en sciences infirmières au Cégep de Joliette pour ensuite se diriger vers l'inhalothérapie. L'étudiante de 24 ans s'est finalement inscrite au DEP pour être infirmière auxiliaire en janvier 2021. 

« Ce que j’aime dans ce métier, c'est lorsqu'on donne des soins aux patients. J’ai fait beaucoup de relation d’aide lors de mes stages et je vois vraiment qu'on peut faire une différence dans la journée des gens », explique-t-elle. Il était donc naturel pour Janie de se diriger vers cette carrière, puisqu'elle a toujours aimé prendre soin des personnes de son entourage. 

Pour Julie Houle, présidente du Comité des infirmières et infirmiers auxiliaires du CISSS de Lanaudière, on ne choisit pas de faire ce métier, c'est plutôt le métier qui vient à nous.

« Je ne pense pas qu'on puisse apprendre à devenir infirmière auxiliaire ou même préposée aux bénéficiaires. C'est quelque chose qui est inné et ce n'est pas fait pour tout le monde », mentionne-t-elle.

Elle explique qu'au début des classes du DEP il y a toujours 24 étudiants et qu'à la fin du programme il ne reste qu'environ six à huit élèves. « Beaucoup de personnes sont intéressées par ce métier, mais peu sont capables de le faire réellement. Ce n'est pas tout le monde qui est à l'aise de donner des soins de base comme laver quelqu'un ou changer une culotte...Il faut vraiment que tu aimes ça », dit-elle. 

L'infirmière auxiliaire se rappelle d'avoir toujours aidé les gens de son entourage lorsqu'ils se blessaient. Elle dit aussi qu'elle s'est toujours bien sentie lorsqu'elle rentrait dans un hôpital. « Je ne me verrais pas faire un autre métier », ajoute-t-elle.

Une journée nationale nécessaire

Selon Julie Houle, avoir une journée dédiée aux infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec est nécessaire. « Nous sommes souvent oubliées, car on parle souvent des infirmières et très peu des infirmières auxiliaires. On est vraiment essentielles dans le système de santé. Je pense que c’est important de les remercier, parce que ce sera probablement le seul merci qu’ils et elles recevront de l’année », termine-t-elle.

 

Photo: En haut à gauche Julie Houle, en bas à gauche Melanie Archambault, au milieu Nadia Brault Lauzon, en haut à droite Osianne Lapierre, en bas à droite Jessica Carrier (à gauche) et Roxane Lepine (à droite).

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