Un sondage aux nombreux chiffres révélateurs
Une enquête face au grand ménage de printemps révèle des goûts et tendances curieux à découvrir
Le ménage de printemps est à l'honneur en cette période et un nouveau sondage dévoile de nombreux chiffres, révélant que bien des critères influencent la manière de l'aborder et de le concevoir.
Pour débuter, le récent sondage Ipsos a révélé que 59 % des Canadiens font un ménage du printemps chaque année, et qu'un Canadien sur quatre, soit 26 %, le fait plus vigoureusement en raison de la pandémie.
L'enquête, qui a été commandée par Libman® , une entreprise familiale établie il y a 126 ans qui fabrique une grande variété d'articles de nettoyage ménager, a également révélé que le fait d'être à la maison plus souvent (25 %) et les préoccupations liées à la présence éventuel du virus à la maison (18 %) sont les raisons les plus fréquemment citées pour justifier un nettoyage printanier plus vigoureux comparativement à l'époque prépandémique.
Presque tous les Canadiens (94 %) qui font un ménage de printemps disent ressentir un fort sentiment d'accomplissement une fois cet entretien annuel terminé et près de 9 sur 10 (89 %) estiment qu'il est important de faire un nettoyage printanier chaque année.
Cela dit, 39 % des personnes interrogées se disent inquiètes de ne pas trouver le temps de le faire, et 38 % craignent de ne pas avoir les bons articles de nettoyage pour passer au travers de leur liste de choses à faire.
« Le grand ménage du printemps est habituellement le moment où les Canadiens s'attaquent aux tâches ménagères plus exigeantes qu'ils ne font pas sur une base régulière. C'est ce nouveau départ si caractéristique que beaucoup d'entre nous recherchent en ce moment » a déclare Greg Allen, directeur des ventes au Canada chez Libman.
Un effet psychologique manifeste
« Fait intéressant, dans cette enquête, nous avons constaté que le nettoyage printanier suscite toute la gamme des émotions, tant positives (69 %) que négatives (50 %) pour ceux qui y participent » a ajouté Greg Allen.
Plus particulièrement, près de 2 répondants sur 5 (37 %) indiquent que le ménage du printemps les fait se sentir bien, 3 répondants sur 10 (29 %) se sentent en confiance, 1 sur 4 (25 %) se sent inspiré et 1 sur 5 (21 %) a hâte de commencer. À l'inverse, un quart admettent se sentir dépassés, 2 sur 10 (20 %) sont stressés par le simple fait d'y penser et 17 % sont anxieux face à la tâche.
Pour beaucoup, une maison propre signifie avoir un esprit clair. En effet, ce sont 92 % des répondants qui affirment se sentir plus détendus lorsque leur maison est propre. Et 90 % des répondants croient qu'il est important d'avoir un logement propre pour leur santé mentale, et 89 % pensent de même pour leur santé physique.
Des goûts et des points de vue curieux à découvrir
Les fenêtres semblent être un point sensible à ce sujet. Lorsqu'on leur a demandé quelle tâche de nettoyage printanier les Canadiens confieraient à quelqu'un d'autre s'ils le pouvaient, la plus forte proportion, et de loin (27 %), cite le lavage des fenêtres à l'intérieur et à l'extérieur, suivi du nettoyage complet de la salle de bain, y compris récurer les joints et le carrelage (15 %), et du nettoyage intérieur et extérieur des gros appareils de cuisine (13 %).
Le lavage des fenêtres à l'intérieur et à l'extérieur est également considéré comme la tâche de nettoyage printanier la plus difficile (46 % l'ont placée au 1er/2e/3e rang sur 10), suivi de près par le nettoyage intérieur et extérieur des gros appareils de cuisine (44 %) ainsi que le nettoyage rigoureux de la salle de bain, y compris récurer les joints et le carrelage (42 %).
Le nettoyage des salles de bain, y compris le fait de récurer les joints et le carrelage, est la priorité absolue pour les canadiens (48 % l'ont placé au 1er/2e/3e rang sur 10), suivi du dégraissage (40 %), du balayage de tous les planchers (36 %), du nettoyage intérieur et extérieur des gros appareils de cuisine (32 %), du nettoyage des planchers à la vadrouille (31 %) et du lavage des fenêtres à l'intérieur et à l'extérieur (30 %).
Au sujet de la désinfection totale, les tâches de nettoyage printanier comme l'époussetage et le polissage des meubles se classent au bas de la liste des priorités (15 %), suivies de l'époussetage des ventilateurs de plafond, des luminaires et des surfaces hautes (21 %), de l'essuyage des plinthes, des murs, des appuis de fenêtre, des portes et des poignées de porte (23 %) et du vidage et lavage des surfaces intérieures et extérieures des armoires de cuisine et des tiroirs (24 %).
Aussi, 42 % des répondants pensent qu'il est important d'utiliser des articles de nettoyage domestique lavables ou réutilisables, 37 % se disent préoccupés par l'impact environnemental des articles d'entretien ménager à usage unique, et 33 % affirment qu'il est important de payer plus cher pour des articles de nettoyage domestique réutilisables, lavables et respectueux de l'environnement.
La génération et le genre y joue aussi
Le genre des répondants apparait tel un facteur révélateur, puisque les femmes sont plus susceptibles que les hommes de considérer que la plupart des tâches liées au ménage du printemps sont importantes. De plus, celle-ci sont plus susceptibles que les hommes d'exprimer des préoccupations quant à la possibilité de trouver le temps d'effectuer un bon nettoyage printanier de leur maison.
De leur côté, les hommes ont davantage tendance que les femmes à considérer le balayage et le nettoyage des planchers à la vadrouille comme un défi de taille. Cependant. ils sont moins susceptibles de considérer de la même façon le nettoyage des plinthes, des murs, des appuis de fenêtre, des portes et des poignées de porte.
L'écart entre les générations laisse aussi place à l'interprétation. Les membres de la génération X et les baby-boomers sont plus susceptibles de penser que le fait d'avoir une maison propre est important pour leur santé physique, tandis que les membres de la génération Z et de la génération Y ont plus tendance à considérer le ménage du printemps comme une perte de temps.
Les baby-boomers, qui sont parmi les plus susceptibles d'indiquer qu'il est important d'avoir un sentiment d'accomplissement une fois le nettoyage printanier terminé, sont aussi parmi les plus portés à accorder la priorité au lavage des fenêtres. Aussi, lorsqu'on leur demande s'il y a une tâche de nettoyage printanier dont ils pourraient se décharger, les baby-boomers ont tendance à mentionner le lavage des fenêtres, et la génération Z est l'une des plus portées à dire qu'ils se libéreraient du nettoyage des planchers à la vadrouille.
Une chose reste claire, le lavage des fenêtres, le nettoyage des salles de bain et des gros appareils ménagers ainsi que le nettoyage des planchers à la vadrouille semblent figurer sur la liste de choses à faire cette année pour tous les Canadiens d'un océan à l'autre.
Un sondage se voulant bien précis
Rappelons que ce sondage a été mené au Canada par Ipsos du 2 au 4 mars 2022 auprès de 1 001 Canadiens âgés de 18 ans et plus au nom de Libman. Les résultats ont été pondérés afin de tenir compte des caractéristiques démographiques et d'obtenir un échantillon dont la composition reflète celle de la population canadienne adulte selon les données du recensement, et afin de fournir des résultats représentatifs de l'univers de l'échantillon.
La précision des sondages en ligne d'Ipsos est mesurée en utilisant un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats sont considérés comme précis à +/- 3,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, comparativement à ce qu'ils auraient été si tous les Canadiens âgés de 18 ans et plus avaient été sondés.
L'intervalle de crédibilité sera plus important parmi les sous-ensembles de la population. Tous les échantillons de sondage peuvent être soumis à d'autres sources d'erreur y compris, incluant, mais pas uniquement, des erreurs de couverture et des erreurs de mesure.
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