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Les Producteurs de grains réclament une enveloppe conséquente à celle annoncée dans une optique de développement durable

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4 mars 2022
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Angelique Villeneuve
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Par Angelique Villeneuve, Journaliste

Dans le contexte des consultations prébudgétaires du gouvernement du Québec, les Producteurs de grains du Québec (PGQ) souhaitent rappeler leur recommandation globale visant à permettre une durabilité économique et environnementale de l’agriculture.

Ceux-ci réclament donc, pour le budget 2022-2023, une enveloppe conséquente à celle annoncée dans une optique de développement durable.

Ainsi, les PGQ soulignent à grands traits que les agriculteurs québécois évoluent dans un contexte hautement défavorable englobant à la fois les changements climatiques, les problèmes d’accès aux intrants et équipements agricoles, la fragilité des chaînes d’approvisionnement et les tensions géopolitiques, et ce, sans compter le besoin incontournable de maintenir la compétitivité du secteur agricole québécois avec ses nombreux concurrents lourdement subventionnés.

Malgré les engagements du gouvernement pris par le passé de rattraper une partie de cet écart, et que les PGQ ont salué en tant que prémisse de base, ces derniers constatent avec regret que même ces garanties demeurent insuffisantes.

De plus, l’enveloppe confirmée de 14 millions de dollars par année pendant trois ans ne correspond pas aux 70 millions de dollars qui était prévus à l’origine au programme du Plan d’agriculture durable (PAD).

« Après la pandémie, il est temps de parler d’économie. Les exportations, ça crée de la richesse sur notre territoire et ça permet de financer nos soins de santé. Bien que nous accueillions positivement l’annonce du programme de rétribution des pratiques environnementales prévu par le MAPAQ dans le cadre de son Plan d’agriculture durable (PAD), il est impératif que soient mis en place des budgets substantiels sur le long terme en la matière, afin que les agriculteurs du Québec puissent poursuivre convenablement leur développement durable et œuvrer dans un cadre similaire à celui de leurs compétiteurs des États-Unis et de l’Union européenne. C’est de cette manière seulement que les pratiques agroenvironnementales continueront d’évoluer positivement, tout en tenant compte des attentes sociétales », affirme Christian Overbeek, président des PGQ.

Dans l’optique de mettre en place des leviers économiques durables qui profiteront tant aux producteurs de grains qu’à l’ensemble du Québec, autant sur le plan économique que sur les plans agroenvironnemental et sociétal, les PGQ recommandent que le gouvernement investisse dans l’avenir afin que les familles agricoles puissent relever convenablement les défis de la qualité de l’eau, de la diversité, de la santé et de la conservation des sols et de l’empreinte carbone.


 Des producteurs indispensables

Les Producteurs de grains du Québec (PGQ) représentent quelque 9 500 productrices et producteurs présents dans toutes les régions du Québec.

Ils produisent et commercialisent des grains de céréales, dont le maïs, le blé, l’orge et l’avoine, ainsi que des oléagineux, tels que le soya et le canola.

En plus de nourrir l’ensemble des autres productions, ces aliments contribuent à une saine alimentation humaine ainsi qu’à l’épanouissement de l’économie québécoise.

Aussi, cultivés sur plus d’un million d’hectares de terre, ils génèrent un chiffre d’affaires annuel de 1,3 milliard de dollars.

Soulignons que la production de grains est le 3e secteur agricole québécois. 

Pour finir, la production et la transformation de grains représentent ensemble près de 20 000 emplois au Québec.



 

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