Solidarité
Le syndicat CSN Bridgestone a versé 23 000 $ au service de soins palliatifs de l'hôpital
Par Salle des nouvelles
Les 1 200 travailleuses et travailleurs syndiqués de l’usine Bridgestone à Joliette s’impliquent dans la communauté lanaudoise.
En début d’année, l’exécutif syndical, suite à un mandat unanime de son assemblée générale du 20 août 2019, a offert un don de 23 000 $ (pris à même la caisse syndicale) pour améliorer le confort et l’environnement des proches et des patients admis aux soins palliatifs du Centre hospitalier à Joliette.
Ce don prend notamment la forme de fauteuils ergonomiques dernier cri directement importés d’Europe et ajustables en 27 positions.
Chacune des neuf chambres du service sera maintenant équipée de ces fauteuils. Le don du syndicat a également permis de renouveler l’ameublement et l’aménagement de la salle familiale du service. On y trouve maintenant des meubles entièrement neufs et modernes ainsi qu’un coin aménagé spécialement pour les enfants.
« Nous étions consternés devant l’état des lieux lors de notre visite initiale l’automne dernier. La désuétude de l’ameublement et de l’espace familial commandait un investissement important. L’être cher mérite des équipements adéquats. Les témoignages reçus jusqu’à maintenant confirment que nous avons atteint notre objectif », souligne Nicolas Duval, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bridgestone (CSN).
Le syndicat des travailleuses et travailleurs de Bridgestone (CSN), fondé en 1976, souhaite continuer pour l’avenir de s’inscrire comme un acteur important de changement dans la communauté. « Au-delà de notre mission première de défendre les intérêts de nos membres, nous nous estimons extrêmement privilégié que ceux-ci choisissent de s’impliquer financièrement dans la communauté et ainsi permettre de défendre, d’une certaine façon, les intérêts de nos concitoyens », ajoute-t-il.
Pas de reprise avant le 18 mai
Les conséquences économiques de la pandémie n’épargnent personne. « Un arrêt de production complet de l’usine est une première pour nous. Les choses se sont déroulées tellement rapidement. On ne l’a pas vu venir celle-là ! », indique-t-il. Du jour au lendemain, les 1 200 employés syndiqués d’un des plus gros employeurs du secteur privé de la région se sont retrouvés momentanément sans emploi.
« Nous avons réagi rapidement et nos démarches ont permis à nos membres de bénéficier du programme de prestations supplémentaires de l’assurance emploi », précise Monsieur Duval.
Pour l’instant, la reprise des opérations n’est pas prévue avant le 18 mai. Le syndicat et l’entreprise sont actuellement à pied d’œuvre afin de mettre en place toutes les mesures sanitaires appropriées pour assurer la santé et la sécurité des travailleuses et travailleurs lors de la reprise.
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