La vice-première ministre, ministre responsable des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Allègement réglementaire et du Développement économique régional, ministre responsable de la Condition féminine et ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Lise Thériault, a annoncé aujourd'hui, au nom du ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports, M. Jacques Daoust, des investissements de 135,6 millions de dollars, dont 2,1 millions proviennent des partenaires, dans le réseau routier de la région de Lanaudière au cours de la période 2016‑2018.

« Il va sans dire que ces investissements constituent un puissant moteur économique et de création d'emplois. Ils répondent également aux besoins de la région en matière d'infrastructures routières sécuritaires et de qualité. Ce réseau contribue au développement économique tout en assurant la mobilité des personnes et des biens », a souligné la ministre Thériault.

Ces investissements de 135,6 millions de dollars dans le réseau routier de Lanaudière, au cours des deux prochaines années, se répartissent comme suit, en fonction des grands axes d'intervention établis pas le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports :

50,4 millions de dollars sont consacrés aux structures, dont 20,2 millions aux structures du réseau municipal;
63,4 millions de dollars sont destinés aux chaussées;
19,1 millions de dollars vont à l'amélioration du réseau;
2,7 millions de dollars iront au développement du réseau.

« Je me réjouis de ces investissements sur le réseau routier de Lanaudière. Pendant toute la durée des travaux, plus de 860 travailleurs seront à l'œuvre sur les 90 chantiers que comptera notre région. À terme, ces investissements permettront à la population de compter sur un réseau de transport encore plus fiable, efficace et sécuritaire », a ajouté Mme Thériault.

Parmi les travaux à signaler, on procédera à de l'asphaltage sur l'autoroute 31 nord (entre Lavaltrie et Saint-Thomas), l'autoroute 40 ouest (Lanoraie), la route 131 à Notre-Dame-des-Prairies (de la limite municipale nord de Notre-Dame-des-Prairies sur 3,1 km vers le sud) et la route 158 à Saint-Thomas (de la limite municipale ouest de Joliette jusqu'à la limite municipale est de Saint-Thomas). D'autres travaux se feront sur l'autoroute 40 (Reconstruction des ponts et réaménagement de l’échangeur au-dessus de la rivière Bayonne et du rang de la Rivière-Bayonne Nord) ainsi qu'à l'intersection des routes 158 et 341 à Saint-Jacques (réaménagement de l’intersection) 

Plus concrètement, au cours des deux prochaines années, le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports entreprendra la réalisation des travaux d'aménagement d'un carrefour giratoire à l'intersection des routes 158 et 341, à Saint‑Jacques, et des travaux d'asphaltage sur la route 343, entre le rang Point-du-Jour Nord et le passage à niveau de la voie ferrée de Chemins de fer Québec-Gatineau, à L'Assomption. Par ailleurs, des interventions sur différentes structures sont également planifiées, notamment la réfection du tablier du pont situé au-dessus de la rivière Noire, sur la route 131, à Sainte-Émélie-de-l'Énergie, et la réfection des ponts d'étagement de l'autoroute 25 au-dessus de l'autoroute 640, à Mascouche et à Terrebonne.

« Ces investissements s'inscrivent dans un contexte particulier, que nous connaissons tous. En effet, il y a deux ans, notre gouvernement a pris des engagements fermes, notamment celui d'assurer le redressement des finances publiques et d'éliminer le déficit budgétaire. Après six années consécutives de déficits, l'équilibre budgétaire a enfin été atteint en 2015‑2016, comme notre gouvernement s'y était engagé », a rappelé la ministre Lise Thériault.

« Le Plan économique du Québec, présenté le 17 mars dernier, lors du discours sur le budget, poursuit dans la même voie. C'est un plan qui nous permettra collectivement de relever les défis de demain et de saisir les occasions liées à la transformation de notre société en une économie du savoir, plus innovante et plus sobre en carbone. C'est un plan qui interpelle au premier chef le secteur des transports, et j'y vois là une belle occasion pour le Québec de propulser ses transports par l'électricité », a indiqué le ministre Jacques Daoust.