Le Front commun manifeste lors de la journée de grève nationale
Alors que des impasses persistent aux tables de négociations, notamment en ce qui a trait aux salaires et au régime de retraite, les 400 000 travailleuses et travailleurs représentés par le Front commun exercent aujourd’hui une grève nationale.
Ainsi, les salariés CSN du secteur public de Lanaudière se sont mobilisés et participent à un grand rassemblement qui a lieu à Montréal. Il s’agit particulièrement de salariés du secteur de l’éducation qui ne sont pas contraint à l’application de la loi sur les services essentiels. Les salariés du réseau de la santé quant à eux assumeront une présence de piqueteurs devant chacun de leurs établissements.
« La priorité des membres du Front commun demeure l’atteinte d’une entente négociée. Nous avons intensifié les pourparlers, mais des blocages importants subsistent, explique madame Francine Ranger présidente du Conseil central de Lanaudière. Aujourd’hui, nous sommes des milliers de salarié-es du secteur public des régions de Montréal, de Lanaudière et de la Montérégie réunis dans la grande métropole pour exiger que le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, réponde enfin aux enjeux soulevés par le Front commun afin que nous puissions débloquer les négociations. »
« Le gouvernement affirme disposer d’une marge de manœuvre pour bonifier les offres actuellement sur la table, mais nous sommes pourtant toujours en attente d’une proposition concrète, souligne Madame Ranger. Le Front commun est prêt à négocier. La balle est dans le camp du gouvernement. Il est temps pour le Québec de passer de la parole aux actes ».
« Les membres du Front commun ont posé un geste majeur le 18 novembre dernier en soumettant d’une part, une contre-proposition au gouvernement et d’autre part, en annonçant le report des journées de grève prévues initialement les 1, 2, et -3 décembre. Le sursoit de l’exercice des journées de grève visait, notamment, à laisser toute la place à la négociation afin d’en arriver à un règlement pour stopper l’appauvrissement des travailleuses et des travailleurs du secteur public et mettre fin au retard de rémunération avec les autres salarié-es québécois. Nous avons démontré toute notre bonne foi et notre volonté d’en arriver à une entente négociée. Le gouvernement doit se mettre à table à son tour, c’est l’heure de régler », conclu la présidente du Conseil central de Lanaudière-CSN.
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