La CSST dévoile les conclusions de son enquête sur le décès d’un entrepreneur agricole de Saint-Barthélemy
La CCST a rendue publique les conclusions de son enquête sur le décès de Ghislain Bélisle, cet entrepreneur agricole mort électrocuté en novembre dernier, à Saint-Barthélemy.
C’est lors du déplacement manuel d'une vis à grain mobile située à proximité d'une ligne électrique que Ghislain Bélisle a trouvé la mort. Une autre travailleuse a quant à elle été blessée lors de la manœuvre. Selon la reconstitution des enquêteurs Michel Labbé et Francis Bergeron, au moment de l'accident, l'entrepreneur et la travailleuse étaient en train de déplacer la vis à grain mobile pour la vidange du silo lorsque sa partie supérieure est entrée en contact avec des fils électriques de 14 400 volts.
L’enquête a permis à la CSST d’établir deux causes pour expliquer cet accident. Notamment que l’orientation de la vis à grain fixe du silo impose le positionnement de la vis à grain mobile à proximité de la ligne électrique. De plus, la méthode utilisée pour déplacer l’équipement en question a été qualifiée de dangereuse par les inspecteurs.
Afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise, la CSST a demandé à l’union des producteurs agricoles d’informer ses membres des conclusions de cette enquêtes. Il sera également suggéré de planifier l’érection de silos à une distance sécuritaires des lignes électriques en plus de mettre en place des méthodes de travail sécuritaire en ce qui à trait à la manipulation des vis à grain. Des capsules d’informations seront diffusées à travers les établissements d’enseignements agricoles du Québec. Marcel Papin, président de la fédération régionale de l’UPA a rappelé que la vis à grain compte parmi les équipements causant le plus d’accidents chez les entrepreneurs agricoles. « C’est un engin très dangereux à manipuler et beaucoup d’incidents en lien avec les vis à grains ne nous sont pas rapportés », a-t-il souligné

